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Note moyenne 3.42 /5 (sur 353 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , le 03/11/1965
Biographie :

Née d'une mère russe photographe et d'un père français homme d'affaires et collectionneur d'art contemporain, Ann Scott a grandi à Paris.

A l'âge de seize ans, elle part s'installer à Londres. Elle y est d'abord musicienne (batteuse dans des groupes punk), avant de devenir mannequin : défilés pour Vivienne Westwood, John Galliano, Yohji Yamamoto, Comme des Garçons, Jean-Paul Gaultier, campagnes de publicité pour L'Oréal ou encore le coiffeur anglais Vidal Sassoon, couvertures et rédactionnels pour divers magazines anglais, italiens et français.

Ann Scott restera mannequin seulement trois ans mais travaillera avec les plus grands photographes, de Nick Knight à Ellen von Unwerth et Paolo Roversi. Elle a la particularité d'avoir été une des premières dans les années 1980 à devenir mannequin alors qu'elle avait plusieurs tatouages.

À vingt ans elle découvre la littérature à travers des auteurs américains tels que William S. Burroughs, Hubert Selby Jr., John Fante, Jack Kerouac et Truman Capote, puis une rencontre avec l'éditeur et écrivain Michel Luneau la convainc de se lancer dans l'écriture. Elle publie alors quelques nouvelles dans des revues mais ses deux premiers romans ne voient pas encore le jour.

En 1996, une rencontre avec Florent Massot, alors éditeur du Baise-moi de Virginie Despentes, permet à "Asphyxie", son troisième roman, d'être publié. Une autre rencontre, trois ans plus tard, avec Raphael Sorin, ancien disciple de Françoise Verny et éditeur du "Journal d'un jeune homme chic" d'Alain Pacadis ou encore de "L'Aventure punk" de Patrick Eudeline, lui fait quitter les éditions Florent-Massot pour aller publier son second roman "Superstars" (2000) chez Flammarion.

Durant sa période londonienne, elle a été la compagne de plusieurs musiciens anglais. On lui connaît également des liaisons avec des actrices et des mannequins, et entre autres la deejay française Sextoy, pour laquelle "Superstars" a été écrit et à laquelle est aussi consacré un portrait dans "Poussières d'anges" (2002).

"Cortex" (2017) est son septième roman.

Elle a cohabité pendant un temps avec l'écrivain Virginie Despentes. Elle était proche du peintre Keith Haring et a rencontré Andy Warhol. Son amie la plus proche est l'écrivain Simonetta Greggio.

site officiel : http://annscott.fr/
Twitter : https://twitter.com/scott_ann

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Vidéo de

Chronique de Cortex, d'Ann Scott. Editions Stock Retrouvez toutes les vidéos ici : http://goo.gl/23DkUZ


Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Quand une telle chose survient, ce dont on se souvient ensuite toujours, c'est comment on l'a appris, où on se trouvait et ce qu'on était en train de faire.
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Je ne crois qu'au coup de foudre, je refuse de faire la même chose qu'un tas de gens que je connais : essayer quelqu'un.
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Internet était vraiment génial, un formidable outil d'ouverture et de culture accessible à tous, mais les réseaux sociaux l'ont transformé en gigantesque instrument de destruction collective... Va te faire foutre..., Zuckerberg aussi...
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Tout le monde a envie d'être amoureux. On est tellement bien dans les bras de l'autre, on pourrait mourir de cette chaleur. Un jour on pose les yeux quelqu'un et quelque chose s'allume. Quelqu'un nous touche et on sort de nous-même pour aller vers lui. On le regarde dans le fond des yeux, dans ses yeux pleins de promesses, et on crève de peur parce qu'on pourrait partir en morceaux.
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Pour en finir avec la théorie du complot sur les otages de 2014
(Mail de Guy)

Pourquoi le visage des otages semble chaque fois impassible?
Deux réponses possibles. Peut-être ont-ils cru à une
répétition, ou peut-être étaient-ils sous sédation. Plusieurs des ex-otages français ont rapporté qu’on leur faisait répéter régulièrement leur future exécution, très certainement dans le but de les rendre moins méfiants et plus dociles le jour venu. Quant à la sédation, c’est une question qui revient souvent et qui semble crédible, non pas pour
atténuer la souffrance mais pour permettre de faire des vidéos qui puissent être exploitables sans nécessiter plusieurs prises si la victime se débat ou bafouille pendant son allocution.
Pourquoi n’ont-ils pas montré les exécutions en elles-mêmes ?
Il se peut que faire croire à une répétition ou sédater n’ait pas suffi et
que le bourreau ait dû se faire aider, ce qui aurait donné un
sentiment d’incompétence. Il y a aussi le fait que ces vidéos étaient destinées à l’opinion publique occidentale et que c’est toujours le message qui prime. Une décapitation au couteau est forcément une boucherie. Le message était la mort, pas la boucherie, ils ont donc montré la mort.
Il se peut aussi qu’au moment de l’exécution, ils aient tout
bêtement oublié de relancer les caméras, comme les types qui ont assassiné Daniel Pearl et qui avaient oublié de mettre une cassette dans le caméscope. Sur la première vidéo de J. Foley, les trois phases ne semblent pas avoir été tournées dans la foulée. Ils peuvent avoir décidé de monter les vidéos suivantes de la même façon pour garder une unité.
Par ailleurs, au moment de présenter l’otage suivant et de lancer son ultimatum, le bourreau a tout de même plus intérêt à réapparaître calme et propre comme un sou neuf, que couvert de sang avec le coeur qui bat à cent mille. Même s’il sait que les otages seront tués de toute façon, il a besoin de passer pour un porteparole provisoire des instances supérieures de l’EI et non pour un commis boucher.
Ne perds pas ton temps avec des QI de moins de quatre-vingts, le
bon Dieu ne te le rendra pas.
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C'est comme si ta vie tout entière défilait sur la musique. Tout ce que tu as pu regarder, entendre, goûter, toucher, les lieux, les gens, les époques, et jamais elle n'a été là pour le partager. Tu vois toutes les fois où tu y as cru, où tu l'as attendue, chaque fois si près du but. Tu la vois marcher, parler, rire, plein de gens l'entourent, et tu n'es pas dans le tableau. Elle vit sans toi. Tu n'existes pas. Tu voulais être tout pour elle et tu n'es rien.
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Tous ces petits jeux auxquels on joue, tout ce qu'on se raconte, tout ce qu'on s'inflige, tous, avec la peur d'être jugés, rejetés, trahis, la peur d'échouer ou de manquer de temps, et la trouille la plus viscérale de toutes, parce que personne n'est jamais revenu pour raconter. Peut être que les meilleurs moments ne défilent pas, peut être que personne ne nous attend, et quand ça se produira,on sera probablement entouré d'inconnus ou seul.
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Derrière le foutoir des percussions qui commençait à faiblir, on entendait le premier morceau se profiler. Pure techno de Detroit, minimaliste mais velouté, tout en finesse. Les gens qui n'y connaissent pas grand chose croient que le boulot consiste à enchaîner deux disques sans que ça s'entende, mais c'est beaucoup plus compliqué que ça. Toute la magie du truc réside dans la capacité à maintenir une unité sonore qui emmène quelque part. Quand je me demandais ce qui m'avait poussée à me tourner vers cette musique là, je me disais que c'était ce que ça me faisait dans la tête, mais aussi dans le ventre. Un truc sexuel. Guillaume s'est détaché pour retrouver l'usage de ces bras et j'ai fermé les yeux, emportée par le flux.
Derrière le film secret de mes paupières, l'essence du son est devenue comme un torrent de lave qui me coulait du cerveau, achevant de nettoyer le peu de résistance qui me restait. Une étendue de cristal s'est ouverte à moi, à perte de vue. Sous mes pieds qui ne touchaient plus le sol, je pouvais voir toute la vie, un monde de racines et de petites bêtes qui évoluaient calmement, sans crainte ni urgence. J'étais seule dans ce décor, mais je savais que si je rouvrais les yeux ils étaient tous là. Et ils ressentaient tous la même chose que moi. Chacun dans son propre délire, mais tous sur la même longueur d'ondes. Tous conscients d'une même et unique chose : le rythme. Tous là pour se laisser emporter loin de tout ce qui ne tournait pas rond. Loin de tout ce qui foirait toujours avant même qu'on essaie. Loin du peu qu'on avait et qui ne ressemblait en rien à ce qu'on aurait voulu avoir. Tous là pour se lâcher sur cette musique qui répétait inlassablement ici et maintenant.
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Le poids de sa tête sur ton épaule, cette nuit, c'était normal qu'il te pèse. Ce n'était pas un abandon vers toi. Rien qu'un lâcher-prise avec la réalité, y échapper en s'endormant. Ce poids échoué sur toi, ce n'était pas ce qu'elle te donnait, mais au contraire tout ce qui vous séparait.
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Peut être que je pleure toujours pour la même raison, parce qu'elle est partie avant que je commence à m'intéresser véritablement à elle. Ou peut être parce que je ne crois pas un instant que lorsqu'on meurt, on retrouve là-haut ceux qu'on avait perdu.
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