Vivre en ville en pleine conscience

J'ai souvent comparé la ville à un petit ami incroyable, mais inadapté : charmant, drôle, captivant, mais pas bon à marier. (...)Enrichissante, inventive, en perpétuelle évolution et infiniment sociale, la communauté urbaine créée une énergie inspirante qui m'a permis de toujours regarder vers l'extérieur plutôt que vers l'intérieur. Elle m'a permis de rester connectée au monde. (p. 9)

Aimer l'espèce urbaine

Les villes sont des communautés qui nous tirent en dehors de nous-mêmes. Bien souvent, elles peuvent être des lieux qui portent leur diversité (...) non pas comme une menace, mais comme un insigne d'honneur, comme quelque chose d'indubitablement fondamental à son identité. La ville devient alors un environnement très positif auquel appartenir. (...) Il me semble évident que plus nous rencontrons de personnes, plus nous vivons de personnalités et de cultures , et plus nous avons de chance de comprendre la force de notre espèce sociale, et la réalité de notre interdépendance. (...) Nous sommes destinés à être ensemble. (p. 158-159)

Construire une ville communautaire

Le partage est un mode de vie inévitable en ville, lorsque des millions de personnes cohabitent sur un morceau de terre relativement petit. Les piscines, les bibliothèques et les galeries d'art sont plus fréquentées que celles que l'on peut trouver à la campagne, et alors que la plupart des citadins vivant en appartement n'ont pas de jardin, les parcs publics sont le seul accès aux merveilles de la nature. C'est la vie en communauté au sens le plus large. (p. 143)

La couleur de l'hiver

Opter pour le street art

[Des villes] permettent également à des immeubles d'être utilisés comme de véritables toiles géantes.
Il faut peut-être apprendre à aimer l'art urbain, mais les meilleures oeuvres peuvent évoquer la vigueur et la créativité de la rue. Elles nous permettent de nous reconnecter à une énergie urbaine très différente, de laquelle l'hiver nous éloigne si facilement. (p. 123)

Thérapie par les couleurs

Les couleurs sont mon remède. Le dimanche, lorsque l'atmosphère est morose, je me rends souvent dans les galeries d'art à la recherche d'un remontant enrichissant. Les psychologues et les art-thérapeutes sont tout à fait conscients de l'influence des couleurs sur notre état mental ou physique. (...)
Les galeries sont de formidables moyens de pratiquer la thérapie par les couleurs et sont présentes dans la plupart des villes. (p. 120)

Cachettes urbaines

Lire notre environnement physique comme nous lirions un livre est une autre quête d'évasion, dans la mesure où nous prenons le temps de regarder avec le même sentiment d'émerveillement. Essayez de vous mettre en retrait une journée ou juste quelques heures, une fois par moi, et mettez-vous au défi de rompre avec la foule et de vous immerger dans une oasis urbaine, comme dans une belle histoire. (p. 109)

Un refuge pour les introvertis

La ville est un endroit où il est tout à fait admis de passer du temps seul. Indépendamment de tout le reste, les gens sont souvent tellement occupés dans leur vie que personne ne s'intéressera à vous et ne s'interrogera sur votre manière de profiter de la ville. (p. 104)

Se créer des souvenirs d'âme

Observer les gens est une fenêtre donnant sur une réalité plus douce de la vie urbaine; une réalité dans laquelle tout ce dont nous avons besoin c'est d'un peu de temps pour la comprendre ou la ressentir. (p. 99)

Passer sa retraite en ville

Pour ce monsieur [octogénaire, ancien ingénieur en génie civil à la retraite ], la ville donnait à ses jours de la hauteur et de la profondeur. (...)
Ce fut pour moi un rappel de la valeur des réseaux urbains, et de la chance que l'on a, en tant que citadins , d'être capables de gérer une multitude de communautés qui reflètent nos passions et participent à notre bien-être, particulièrement vital pour celles ou ceux qui vivent seuls. (p. 93)

Trouver de la beauté dans les formes

Les villes ne sont pas homogènes. Souvent, elles ressemblent à un patchwork de quartiers uniques qui possèdent chacun une ambiance, une culture et un mode de vie qui les caractérisent. Ells ont par conséquent un coeur et une âme qui offre, une fois plongé dedans, une expérience enrichissante (...)
Une ambiance ne peut pas être fabriquée du jour au lendemain. Elle est créée à partir d'un souvenir collectif de personnes qui ont vécu et travaillé dans un endroit, et généré au fil des ans à travers plusieurs forces et des centaines d'individus. Elle est le produit inconscient des choix, des désirs et des idées de ces générations successives. (p. 80)