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Critique de dbacquet


Waverley est le premier roman de Walter Scott et c'est assez naturellement qu'il lui donna l'Ecosse pour cadre. Une Ecosse qui dans les Highlands, au 18ème siècle, était encore sauvage, et dont Walter Scott avait pu découvrir les coutumes ancestrales dans son enfance. Ce roman ne manque donc pas de pittoresque ! Certains paysages, avec leurs sentiers de montagne escarpés, leurs clairs de lune et leurs lacs, et leurs landes arides, deviennent sous la plume de Walter Scott comme autant de tableaux romantiques. Et les portraits de Chefs de Clan des Highlands, hommes ardents et guerriers intraitables, souvent accompagnés de « coupe-jarrets », s'exprimant en gaélique et vivant à l'abri de leurs montagnes, n'en sont pas moins saisissants. Walter Scott s'inspire de faits réels, d'un contexte historique précis, à partir desquels il laisse libre cours à son sens du romanesque et de l'intrigue. Ici il s'agit d'une vague d'insurrection qui en 1745 avait secoué le pays et qui allait entrainé notre héros, le jeune Edouard Waverley, un peu malgré lui, jusqu'à la ruine du parti Jacobite qui tentait, avec l'aide des chefs de clans des Highlands, dans un contexte de dissensions religieuses autant que politiques, de restaurer l'ancienne dynastie des Stuarts face à celle, dominante, des Hanovres. Edouard est un noble Anglais dont la famille est restée fidèle aux Stuarts, bien que son père, par opportunisme, soit dans le parti de l'actuelle monarchie. C'est donc ainsi qu'Edouard se retrouve dans une compagnie de dragons Anglais, en garnison à Dundee. Edouard est décrit comme un jeune homme indolent, ignorant encore tout de la vie. Il est surtout épris de lecture et son imagination s'enflamme vite. Il profitera d'une permission pour rendre visite à Bradwardine, un ami de son oncle, un baron excentrique des Lowlands, érudit mais téméraire, et jacobite. Il vit dans son domaine en compagnie de sa fille et de quelques servants. le destin d'Edouard est alors peu à peu pris dans les engrenages des remous révolutionnaires avec mille péripéties dont Walter Scott avait le secret.
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