- Comment dit-on qu'on " aime" quelqu'un, en japonais ?
Elle fronce les sourcils.
- Pourquoi ?
- Juste pour savoir.
- Eh ben, on ne le fait pas. On dit quelque chose comme " il y a des choses que j'aime en toi". Anata no koto ga suki desu.
p 231
Un de mes amis est devenu moine zen quand il en a eu assez de gérer sa boîte de nuit. Il disait toujours que, quels que soient les problèmes du moment, ils paraîtront très enviables une fois dans le cercueil !
p 87
- Une de mes meilleures acquisitions, cette cloche à ours! Je l'ai acheté l'année où j'ai rencontré ta grand-mère. Lors d'une randonnée dans Nagano, un jour d'été, il y a plus de cinquante ans.
- Mais il n'y a jamais d'ours par ici, Grand-père.
- ça prouve bien qu'elle est efficace !
- Tu fais toujours la même blague.
- Ben, ça me fait rire.
( p 85 )
Juste un peu. Tu étais comme enfermée dans ton monde à toi. Super sérieuse.
Elle ne se rappelle pas le mot japonais pour dire « crise de panique ».
Des fois, j’ai comme une terrible angoisse, ici dans ma poitrine, et je disjoncte un peu.
Réchapper à une catastrophe est une chose, mais y survivre vraiment, c’est une autre histoire, si vous voulez mon avis.
Sauf que rien n’est ordinaire. Pour la bonne et simple raison que plus rien n’est normal depuis des mois, des années.
Et si j’essayais un peu de manga-thérapie…
Faire de son mieux, c’était tout de même très difficile la plupart du temps.
L’imagination nous donne de la force, de la vie.