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Critique de Seabiscuit


La vie vous fait parfois des cadeaux d'une telle force vive qu'il vous prend l'envie de respirer plus fort que tous les gens autour de vous mais, sans le vouloir vraiment. Vous êtes juste conscient qu'une transformation essentielle s'est produite à vote insu et pour votre plus grand bonheur. Comme le dit Mel Gibson dans "Complots", l'amour, c'est Geronimo ! Love story, c'est ça mais avec un compte à rebours. Si la vie est parfois très généreuse, elle sait également vous ôter définitivement des choses, des êtres qu'il ne vous sera plus possible d'aimer autrement que par la mémoire du coeur. La fraicheur de ces deux là vous prend à la gorge et se ballade de votre esprit à votre coeur en passant par vos tripes, de temps à autres par le fond de vos chaussettes mais une chose est sure : Ils s'aiment. Ils s'aiment comme tout le monde rêve d'aimer. Aimer, c'est regarder l'autre tel qu'il est et accepter tous ses défauts, tout ce qui vous irrite mais ne vous empêche pas de le bouffer des yeux. Il est un peu lourd et cabochard Oliver mais, quelque part, Jennifer l'est aussi et ils savent tous les deux se disputer pour vivre leurs différences et tout ce qui permet de construire sa relation à l'autre. le temps et la musique pleine de vie de Mozart ne changeront pourtant rien à leur destinée. Ca y est, vous y êtes ! Vous avez qu'ils ont eu raison de s'aimer comme des diables parce que personne sur cette Terre ne connait le dessein des dieux de l'univers. Le mécanisme implacable de la maladie de Jennifer est fatale et Oliver ne peut-être, tout comme nous, qu'abattu par cette vilaine farce de la vie. Le film, comme le livre, sont deux bombes humaines à dévorer. J'aime d'ailleurs le coté vintage du film qui, après des années, ajoute encore à la magie de cette histoire mélo-dramatique. Pour l'anecdote, Francis Lai reçoit en 1970 l'Oscar de la meilleure musique pour Love story. On lui doit également la bande originale d'un homme et une femme. Plus surprenant encore et pour les plus petits, nous lui devons également la bande originale de "La maison de Toutou".
Pour terminer, je dirais que ce livre vous marque d'une empreinte particulière. Elle reste en vous comme cette prise de conscience d'Oliver :

"Notre première rencontre physique fut l'opposé absolu de notre première rencontre verbale. Tout fut paisible, doux, tendre. Je ne m'étais jamais rendu compte que la vraie Jenny était celle-là : la douce, celle dont tous les gestes étaient si légers et si pleins d'amour. Mais ce qui me donna un véritable choc, ce fut ma propre réaction. Je fus doux, je fus tendre. Etait-ce là le vrai Oliver Barrett IV ?

L'amour, c'est vraiment Geronimo !!!!!!!!!!!!!!!
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