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Critique de Cronos


Le premier chapitre met dans l'ambiance, un jeune homme sait depuis toujours qu'il va mourir à vingt ans. On ne connait pas encore son nom, qui arrive après un bon quart du roman, ni ses motivations, il va revenir sur son passé, le passage à l'acte s'il a lieu sera pour la toute fin.
Trêve de spéculations, je poursuis ma lecture, après tout il n'y a que quelques pages à lire. Et voilà ! Je me suis encore fait piéger par les chapitres courts.

Il a beau dire le contraire Marc, ce suicide est empreint de romantisme et d'idéalisme, de fatalisme bien sûr vu qu'il se condamne, seul, à mourir à l'aube de ses vingt ans. Cela me rappel Madame Bovary de Flaubert, cette personne dans sa vie on ne peut plus basique, remplacez la liaison par la malédiction et vous avez le même type bouquin. Enfin, je préfère le style et le thème de Philippe Ségur qui m'ont plus intéressé.

On oscille entre le dernier jour et ce que Mar écrit au moment, ses Méditations d'un renégat et des gêneurs qui le coupe dans son élan littéraire. On apprend à le connaître au fur et à mesure qu'il noircie papier et pensées. J'ai aimé le passage bref et sensuel, l'acte d'amour est retranscrit avec poésie, les dialogues bien que théâtrales sont bons également.
Marc est lucide sur son propre cheminement, il sait ce qui l'a conduit à tenter de se donner la mort, j'ai adoré avoir cette version, celle du type encore vivant plutôt que celui des survivants qui tente d'expliquer ce geste. Souvent ces derniers ne parlent que du décès alors qu'ici il raconte sa vie, l'espoir vient de la vie et tant qu'elle perdure il reste l'espoir d'une fin moins tragique.

Une millième critique qui s'achève sur une bonne lecture, puisse les mille prochaine l'être autant.
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