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Critique de Krissie78


C'est un des tous premiers livres que j'ai lu dans la célèbre Bibliothèque Rose, l'un de ceux qui marquent. C'est donc avec une certaine nostalgie que je l'ai ressorti de ma bibliothèque (oui, c'est bien l'exemplaire de mon enfance) à l'occasion d'un challenge Babelio.

Sophie Rostopchine, Comtesse de Ségur, est venue tardivement à l'écriture. Devenue grand-mère elle se met à écrire des contes puis des histoires pour ses petits-enfants. Avec « Les malheurs de Sophie » elle crée une série où se retrouveront ces enfants nés dans l'aristocratie française, vivant dans un beau château, entourés de parents aimants et bienveillants.

La petite Sophie à 3 ans quand nous faisons sa connaissance. Elle est une petite fille colérique, gourmande, maladroite, menteuse, bref une enfant pleine de défauts. Elle veut faire prendre un bain de pieds à sa poupée mais ne sait pas que le plastique fond ; elle veut jouer avec les poissons mais ne sait pas que les couper les tue ; elle veut goûter des friandises mais ne sait pas s'arrêter et finit la boite ; elle veut offrir du thé à ses amis mais manque de les empoisonner avec l'eau sale de la gamelle du chien. Chaque chapitre est une petite histoire avec sa morale. Sophie va de bêtises en malheurs et finira par apprendre de ses expériences de la vie et des punitions que lui donnera (ou pas) sa mère, et finira par gagner en sagesse.

Lors de leur parution en 1858 les romans de la comtesse de Ségur ont marqué une étape dans la littérature pour enfants. Pour la première fois c'est la voix des enfants qui s'exprime directement. Pourtant aujourd'hui on a du mal à croire à autant de maturité dans le langage et la réflexion.

Si ces histoires paraissent un peu désuètes aujourd'hui elles n'en sont pas moins le reflet d'une époque, d'une éducation. Tout comme la série des Martine, les romans de la comtesse de Ségur ne me semblent pas adaptés à notre époque. Il n'en demeure pas moins qu'ils transport une certaine nostalgie, celle du temps de la comtesse mais aussi celle de mon enfance.
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