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Critique de bilodoh


Portraits de la vie quotidienne dans l'Afghanistan du début du XXIe siècle.

Si le règne des Talibans s'est achevé, la société est loin d'être remise de la guerre, l'électricité et l'eau courante y sont encore peu fiables, les écoles ne sont pas bien pourvues et les mentalités oscillent entre les traditions rigides et les espoirs de liberté.

Bien qu'on nomme le libraire dans le titre, ce n'est pas vraiment un héros. Même si on apprend qu'il a été emprisonné pour avoir continué à vendre des livres, ses comportements avec ses femmes et ses enfants sont loin d'être exemplaire. C'est le maître absolu de la famille et on ne peut lui désobéir sans être exclus du clan. Ses livres sont des possessions précieuses, mais il semble qu'il ne tienne pas à transmettre le goût de la littérature quand même un de ses fils n'a pas le droit d'aller à l'école.

Ce n'est pas vraiment un roman, plutôt une série de portraits, des chapitres qui se suivent, racontant l'histoire de l'un ou de l'autre. L'écriture est simple, plutôt journalistique, en gardant une certaine distance face aux situations terribles des femmes.

C'est une description d'un pays dur, des habitants dont les traditions sont très dures aussi, et où dans une famille, l'honneur passe bien avant l'amour…
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