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Prenez 4 marins pêcheurs sur le Fargo, 40 kilos de cocaïne repêchés en pleine mer, 1 mauvaise idée collégiale, 1 équipe de France à 9 jours de devenir championne du monde de football pour la 2e fois, mélangez le tout, vous obtiendrez Marée Blanche, de Gaël Séjourné, qui en est à la fois le scénariste, le dessinateur et le coloriste.

Dans cette histoire classique et macabre à effet papillon, l'auteur nous démontre de façon radicale les méfaits de la drogue, ses ravages collatéraux, les innocents qui trinquent, les vies brisées, les familles détruites. Car il n'y a pas que la consommation de la drogue qui est dévastatrice, il y a aussi l'entourage qui est mis en péril.

Ils s'appelaient Théo, Laurent, Jordan et Paul. Ils ont découvert les ballons de cocaïne, ont décidé de se les partager, par appât du gain, sans rien y connaitre, sans présager des déferlements que cela allait engendrer pour eux et leurs proches.

Un roman graphique de belle taille, découpée en images de bonnes dimensions, avec un texte au cordeau qui maintient le rythme de l'action. L'auteur a pris le parti de faire raconter cette histoire au seul survivant, Paul, capitaine du Fargo, dont la vie a changé. Il s'adresse à un large public, compréhensible aussi bien par des adolescents, de jeunes adultes, que des plus âgés.

Une bande dessinée qui tient ses promesses, et qui se lit comme un page turner, bien rythmée, sans temps morts, avec un graphisme classique mais précis, des couleurs chaudes, une île de Ré magnifiée par les dessins et les couleurs, efficace. Une lecture agréable, prenante, descriptive, ancrée dans le réel.

Je remercie les Editions Delcourt et Babelio pour cette découverte, que je recommande à tous.
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Marée blanche, album de Gaël Séjourné a pour synopsis un fait réel, je ne sais pas si toute l'histoire qui en découle est véridique, mais le point de départ est assez surprenant.

Quand l'équipage d'un bateau de pêche remonte à bord des petits paquets qui s'avèrent être de la drogue pour un total de 40 kilos de cocaïne.

S'ensuit une aventure rocambolesque et rythmée, entre amateurisme et pieds nickelés, en même temps on n'apprend pas à l'école de pêche (ni aucune autre d'ailleurs) comment écouler de la drogue, le réseau n'est pas le même que pour la vente de poissons.

La pêche n'était pas si miraculeuse, l'histoire tourne plutôt mal.
Petite pensée pour ma belle-mère qui est très proverbe, dirait bien mal acquis ne profite jamais.

J'ai beaucoup aimé le graphisme, c'est assez étrange à dire, je l'ai trouvé assez gai, certainement dû aux couleurs, du coup ça contrebalance avec l'histoire qui l'est de moins en moins, gaie.

Les personnages sont attachants, même les moins sympathiques, il faut dire que l'auteur y a distillé un humour grinçant.

Petit bémol à la lecture, il y a eu un couac de téléchargement je n'ai pas eu le pdf, du coup j'ai du lire sur mon téléphone, néanmoins je remercie #netgalley et #delcourt pour cette découverte.

Et vous, vous feriez quoi d'une telle découverte? Si vous vous posez la question, je vous recommande de lire cet album, la réponse sera vite trouvée.
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Été 2018: alors que l'équipe masculine de football de France trace son chemin vers la finale, l'équipage du Fargo, bateau de pêche français, remonte de drôles de poissons. En effet, ce sont de petits paquets de poudre blanche. de la cocaïne ! Qu'en faire ? Paul, Théo, Laurent et Jordan décident de se la partager et de n'en parler à personne, une fois revenus sur la terre ferme. Mais , bien entendu, tout ne va pas se passer comme prévu...

Si, dans l'ensemble, la lecture de cet album m'a plu, je reste un peu mitigée .
Le graphisme de Gaël Séjourné est très bon, les dessins complets. Il n'y a rien à redire.

Le scénario est original. Je n'avais encore jamais lu sur ce sujet. L'action arrive au fur et à mesure que l'on tourne les pages.
On se doute bien qu'une fois de retour chez eux, chacun va retourner à sa petite vie tranquille. Ils ont , pour la majorité d'entre eux, une vie de famille. Donc ramener de la cocaïne à la maison s'avère assez cocasse. Surtout qu'il ne faut pas se faire démasquer par la police. le risque est gros.

L'humour est présent, et l'intrigue peut être surprenante certaines fois. Mais hélas, il m'a manqué certainement ce petit plus pour que cette bande dessinée soit dans mes coups de coeur. Dommage.

Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions Delcourt pour l'acceptation de ma demande de lecture.
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Lu dans le cadre de Masse Critique.

Pêche miraculeuse ou pêche maudite ?

Quatre marins récupèrent 40 kg de cocaïne qui dérivent sur la mer.
Que faut-il en faire ? Cela représente un « paquet de pognon », mais en même temps, c'est bien dangereux…
Finalement, chacun emmène chez lui, 10 kg de coke avec interdiction d'en parler à quiconque…

Sauf que, bien sûr, les langues se délient, sauf que bien sûr, gagner de l'argent aussi facilement est quand même trop séduisant.
Et là, le ton de rigolade du début vire au drame et même à la tragédie.

J'ai bien aimé les dessins avec une mention spéciale sur les expressions, souvent en gros plan, très travaillées.
Les paysages, comme ceux de la page 10 ou de la page 23, sont dépouillés pour laisser le lecteur admirer la beauté de la mer et du littoral. Et c'est réussi !

Une excellente BD d'aventures où la morale de l'histoire pourrait être :
« Ne s'improvise pas dealer qui veut »….
Je remercie Babélio et les Éditions Delcourt de m'avoir permis de découvrir cet auteur complet.

Instagram : commelaplume
Lien : https://commelaplume.blogspo..
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Bd reçue dans la cadre de masse critique.

Bretagne. Un petit bateau de pêche, Paul, Laurent Jordan et Théo, l'équipage, trouvent en mer 40 kg de cocaïne et après moult discussions décident de rentrer chacun avec 10 kg.

Vont s'en suivre comme on l'imagine péripéties et drames à la clé.

Point positif, Séjourné décrit chaque personnage dans son environnement humain et les personnalités respectives sont plus qu'esquissées.

Les dessins.

De qualité, chacun son style, un peu de mal à m'y retrouver chez les jeunes qui se ressemblent un peu trop. Qui est qui, surtout à la nuit tombée.

Les couleurs.

Un peu ternes et manquant de brillance. Les verts et les bleus ne sont pas assez appuyés. Mais c'est une question de goût et de choix de l'auteur.

Le scénario.

Bien construit sans être extraordinaire. A les limites du format BD

Le découpage.

Je relis deux fois la bd afin de bien comprendre.

En résumé.

Une bonne bd sans une petite touche d'exception, et bon travail de l'auteur.

La dernière phrase, comme j'aime bien à les citer
, ici un mot, sérieux.

Pas clair, mais la morale de l'histoire, si c'était à refaire, je ne le referai pas.

Sérieux  comme une bd ?
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Nous allons suivre l'équipage du Fargo, un chalutier de pêche dont les quatre membres vont faire une découverte étrange en remontant leurs filets, pas de poisson mais... de la cocaïne.
De là, les désaccords commencent, si certains veulent tout simplement rejeter leur pêche et faire comme si de rien n'était, d'autres voient en cela une bonne prise qui pourrait leur rapporter gros.
Bonne prise ? Pas si sûr !
Ils vont garder la cocaïne en espérant faire fortune en la revendant, et c'est la que les ennuis vont commencer.

Un récit bien construit qui va nous montrer la descente aux enfers d'un groupe de personne suite à une mauvaise décision.
Les conséquences de leur acte seront diverses et c'est la la force de la BD chacun des membres de l'équipage verra ses mauvais choix punis mais à chaque fois d'une façon différente ce qui évite une répétition qui aurait vite pu être la facilité du récit.
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Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Delcourt et Babelio de m'avoir permis de participer à cette masse critique.

Ici nous embarquons à bord d'un bateau de pêche. Jusqu'ici tout va bien sauf que les marins en question vont pêcher des sacs de cocaïne. Et si, et s'ils les laissaient dans l'eau ? Et si, et s'ils les ramenaient ? Vous savez ce qu'on dit : avec des si on coupe du bois !
Alors l'effet papillon se déclenche, ils ont choisi la première option : ramener la cocaïne sur terre. Chacun repart avec la même quantité et personne ne doit en parler à quiquonque. C'était sans compter sur les langues bien pendues et l'alcool...
Vous vous doutez bien que rien ne se passe comme prévu.
Une BD agréable, avec un humour sympathique et de beaux dessins.
La fin a peut être été rapide en besogne pour moi mais j'en garderai un bon souvenir!
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Marée blanche est l'histoire de l'équipage d'un bateau de pêche qui découvre quarante kilos de cocaïne dans l'océan. La question : que faire de cette trouvaille ? Prévenir les autorités et possiblement s'attirer des ennuis ? Se le partager et possiblement s'attirer des ennuis aussi ? Se débarrasser de la marchandise trouvée ? Mais la drogue, c'est de l'argent facile ou l'occasion de se planer un peu et, pour quatre marins très peu gâtés par la vie, la tentation peut vite très grande.

A travers l'histoire de ces quatre marins alors rentrés à terre, Gaël Séjourné développe la thématique de la drogue et de ses dangers tandis que les illustrations plongent le lecteur dans l'atmosphère des petites villes portuaires, la proximité de ses habitants, les histoires de voisinage et les rencontres au bistro du coin.
Les personnages principaux eux-mêmes sont très identifiables et profondément humains. Ils ont chacun une histoire de vie qui leur est propre (le père divorcé, le célibataire endurci, le jeune père de famille et l'adolescent insouciant proche de l'âge adulte), ou encore un caractère et un parler très reconnaissables.
Vers la seconde moitié de l'album, le rythme finit par accélérer. En raison d'un effet papillon infernal, les ennuis finissent par apparaître et n'épargnent aucun de nos protagonistes et même leurs proches car les dommages collatéraux sont aussi de la partie.

Le scénario est donc plein de rebondissements et promettait le récit d'un très beau drame. Et il tient en quelques sortes sa promesse mais, pour ma part, des petites détails ont gâché mon plaisir.
La BD est truffée de jeux de mots, de calembours et de références relativement drôles à outrance. Si cela avait participé à mon attrait vers cette bande-dessinée au départ, je ne m'attendais pas à ce que cela soit à la chaîne. J'ai trouvé ça très lourd et, en plus, ils desservaient le récit en le dédramatisant beaucoup trop à mon avis. Je ne doute pas qu'il y ait des lecteurs et lectrices client et clientes mais je n'en fais malheureusement pas partie.

En conclusion, j'ai trouvé cette BD plutôt bonne dans le fond grâce à un scénario prenant et plausible, et j'en ai même apprécié la forme grâce à ces belles illustrations et l'atmosphère dépeint. Malheureusement, l'abus de jeux de mots a dépassé mon seuil personnel de tolérance en la matière et c'est bien dommage.

Je remercie profondément les éditions Delcourt et l'équipe de Babelio pour l'envoi de cette bande dessinée, remportée à l'occasion d'une Masse Critique privilégiée.
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Juillet 2018. Les quatre marins du Fargo, captivés par l'écoute d'un match des bleu en coupe du monde, ne remarquent pas de prime abord le curieux colis remonté dans leur filet. Mais quand ils réalisent que c'est un ballot de 10 kg de cocaïne les voilà tout entiers détournés du match. D'autant que ce ne sont pas 10kg qu'ils remontent, mais 40, car 3 autres ballots sont repêchés. Face à cette pêche miraculeuse, que faire? Les rejeter à la mer, ou les ramener à terre pour profiter de cette manne financière inattendue. Point de départ d'une série d'évènements en cascade qui met le lecteur en position miroir. Et vous, en pareille situation, qu'auriez-vous fait?

Ne vous fiez pas aux coloris pastels de la couverture et des planches, on n'est pas ici dans une BD légère ou humoristique. Elle commence comme telle, mais très vite elle tombe dans un autre registre. Son point fort est de mettre en scène des personnes ordinaires, quinquas ou pères de famille, confrontés à un dilemme improbable et de filer les conséquences de choix différents. J'ai bien aimé, jusqu'aux deux tiers, mais la fin ne m'a pas emballée. Pas convaincue par l'arrivée des malfrats à l'humour douteux et j'ai surtout trouvé la conclusion un peu trop convenue. J'aurais aimé être surprise ou pourquoi pas avoir une fin plus ouverte.
Une BD somme toute classique, mais agréable à lire. Sans plus.
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On débute Marée blanche (au titre impeccable) avec l'équipage des quatre pêcheurs du Fargo qui au retour d'une campagne, découvre de drôles de poissons dans ses filets : 40 kilogrammes de coke. Après moult réflexion, les quatre amis décident d'enterrer ce magot lourd à porter. Mais quand on enterre la mort, elle revient en général au grand galop.

Marée blanche est une réussite complète, à la fois avec un graphisme singulier, humaniste et réaliste de gueules de l'ordinaire, happées par un quotidien pas facile : gagner sa vie avec des pêches qui ne sont pas toujours fructueuses, subir vents et marées, sel et soleil, et puis fêter lere tour sur la terre ferme avec les copains au bistro du port. Alors quand s'annonce la prise du siècle, les esprits s'échauffent et échafaudent plan sur la comète et paradis sur Terre, avant de retomber. Parce que même si certains renoncent, d'autres prennent le relais et ne lâchent rien.

Gael Sejourné a construit une histoire hyper solide. On peut lui reprocher le cumul de mauvaises nouvelles, le cumul et le trop plein de mauvaises rencontres. Et pourtant l'actualité lui donne raison, quand on envahit l'univers de la pègre, en général l'équilibre d'un monde tranquille fait de bébé à venir ou de roucoulades plus ou moins légitimes devient très vite instable. Et c'est ce qu'exprime Marée blanche : une marée d'événements qui déferle et balaie tout sur son passage, la fragilité de la vie. On se dit que l'avalanche va s'arrêter, on attend l'étale et on a le droit à quelques secousses encore.

Gael Séjourné manie le verbe, dégonfle la tension avec son humour et les gouailles de ses héros, des dialogues populaires. Il relance l'intrigue avec des scènes multiples et instantanées. le zapping est maîtrisé et élaboré de façon intelligente.

Marée blanche est un roman graphique réussi. Point barre !
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