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Critique de Noctenbule


Quand on voit une oeuvre qui mélange du polar et le nom de Jirô Taniguchi, on peut se dire banco. Un mangaka aussi talentueux ne peut que produire une production hors du commun. Malheureusement, quand on s'attend à quelque chose d'extraordinaire et que cela n'est pas au rendez-vous la déception est de taille. Très vite, nous savons dans quoi nous tombons. La première histoire est en couleur. Femmes nues avec des gros seins avec des formes légèrement disproportionnées, des mecs déprimés et des flingues. L'histoire n'a pas été finie pour choix éditorial. Est-ce que c'était trop violent et porté sur le sexe? Qu'importe. Les récits se suivent et se ressemblent drôlement. Pour les fans du polar noir, ils verront les références d'un coup d'oeil. Mais cela ne suffit pas pour en faire quelque chose d'intéressant et de captivant. Tout semble inabouti et aller trop vite. Les gros plans sur des poitrines, des mecs voir des prostitués, un client prendre des photos dénudés d'une professionnelle... déjà vu et c'est creux. L'ennui se fait ressentir page après page. En effet, c'est des premières oeuvres de Jirô Taniguchi publié en 1986 au Japon et 2016 en France. C'est très loin de "Quartier Lointain" ou "Le gourmet solitaire". On pourrait croire que l'artiste n'a pas été convaincu lui-même puisqu'il n'a pas vraiment réitéré. Pour savoir, on va se plonger dans "Trouble is my business" où l'on suit un personnage dans plusieurs aventures.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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