Je ne suis pas une grande amatrice de l'oeuvre de Modigliani, mais le fait de voir que le scénariste de cette bande dessinée n'est autre que
Laurent Seksik m'a poussée à lire cet ouvrage.
C'est vrai que l'homme derrière l'artiste n'a pas grand chose de sympathique, comme beaucoup, en plus de son art se sont ses excès dans le vice qui le guide. Et c'est son entourage très proche, en l'occurrence sa compagne, Jeanne, qui en pâtit- en plus de la santé du Monsieur bien sûr.
Néanmoins, la connaissance a cet avantage qu'elle n'apprauvrit pas celui ou celle qui le reçoit. Je suis donc ressortie satisfaite de cette lecture et contente de m'être intéressée à cet épisode du début XX ème où la morale laissait bien peu de liberté à l'art. Cette lecture fut d'autant plus satisfaisante que les planches avec ses teintes sépia sont tellement belles qu'on dirait des photos. Et le choix des plans rapprochés apportent plus de sensibilité à cet épisode qui aurait pourtant pu faire détester totalement ce peintre.
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