Dans la série des presque biographies, celle-ci est un chef-d'oeuvre.
Qu'on ne s'y trompe pas, je n'y connais rien en art et Picasso reste un peintre que fait des trucs bizarres, mais
Marie Sellier réussit ici à nous faire découvrir l'homme encore plus que l'artiste. On l'approche de près et de loin à travers les émotions d'un jeune homme suffisamment insignifiant et sympathique pour ne pas parasiter l'histoire (dont il est pourtant le héros).
A la recherche de ses origines, le jeune Pablo nous balade dans les cercles autorisés et artistiques des années 50, principalement sur la Côte d'Azur (ça, je connais).
J'ai beaucoup aimé les relations empreintes de mystère entre les personnages et la mise au point de l'auteur sur les parties véritables et imaginées de ce roman.
J'ai beaucoup moins aimé la mention « adapté au programme scolaire », ça me hérisse à tous les coups… Si vous voulez écrire des manuels, dites-le, mais laissez nous les romans pour le plaisir !!
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