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Critique de LoupAlunettes
Quel drôle d'aventure!
Brian Selznick imaginera l'odyssée de deux graines de platane qui verront le monde et peut-être seront séparés à jamais.
Une graine, c'est la promesse d'un arbre, c'est le début d'un monde, pas vrai?
Mais une fois planté, sa vie sera là, oú sont greffées ses racines, n'est-ce pas, sans autre recours d'évasion et d'aventure?
" Big tree" reviendra sur l'avant destin de deux graines. Il sera possible aussi pour ses graines, d'ordinaire portées et poussées par le vent au hasard, de décider où elles voudront s'implanter et profiter du voyage pendant.
" Big tree", c'est donc l'avenir de Merwin et Louise, deux petites graines de platane, frère et soeur.
Mais c'est aussi au tout début leur commencement, la mère, la boule de platane qui va libérer ses graines, celle qui sait, qui voit et instruit.
Confinés dans la mère, Merwin et Louise apréhenderont le moment de la séparation, imaginant le dehors et l'ailleurs qu'on leur a raconté. Au noir protecteur du dedans suivra le vaste monde au gré du vent.
Louise rêvera d'atteindre les étoiles, Merwin de ne pas trop mal finir là où il sera déposé.
Merwin le pragmatique, Louise la naïve et rêveuse.
Et puis l'imprévu, un événement qui va bouleverser l'ordre naturel des choses et tout envoyer valser : un incendie.
Que vont-ils devenir?
On aime toujours le parti pris de l'auteur-illustrateur Brian Selznick de proposer des aventures à deux narrations: texte et images, pour un roman.
C'est un jeu riche, les illustrations n'affichant pas seulement ce qui se passe mais prenant aussi le relais de la narration du texte. On continuera donc de raconter en éprouvant ces fois le moment en bouts d'image, bien plus qu'avec le texte.
Selznick ne nous dévoilera pas tout de go avec l'image, travaillant une mise en scène particulière autour du ballotage, du mouvement incertain et la découverte d'un élément qui sera censé éclairer la situation. Jeux sur le temps grâce à des zooms avant ou arrière.
Avec cette concentration vusuelle, l'Imaginaire va un peu s'égarer et nous permettre de ressentir davantage qu'avec le texte du roman.
C'est un parti pris sensible pour tirer le meilleur parti de son oeuvre selon Selznick.
C'est la voie du "sachet de thé", on humera la tasse chaude (et on profitera déja), puis on boira la bonne saveur diffusée pour finir, plus concentrée, glissant sur la langue. Merwin et Louise ne savent rien ou peu, n'ont aucune expérience de "vie" et vont être forcés d'expérimenter.
Louise est déconnectée, elle nous amusera sur tous ses désirs de vouloir être ou vivre autres que le destin simple et terre-à-terre d'une graine.
Merwin sera l'ancrage, prenant bien conscience de tous les obstacles qui pourraient les séparer, les brûler, les noyer, les éléments ou bien la candeur de Louise.
C'est une odyssée à la vue très originale. La nature est vivante et l'auteur lui imagine des desseins, des désirs.
Brian Selznick imaginera l'odyssée de deux graines de platane qui verront le monde et peut-être seront séparés à jamais.
Une graine, c'est la promesse d'un arbre, c'est le début d'un monde, pas vrai?
Mais une fois planté, sa vie sera là, oú sont greffées ses racines, n'est-ce pas, sans autre recours d'évasion et d'aventure?
" Big tree" reviendra sur l'avant destin de deux graines. Il sera possible aussi pour ses graines, d'ordinaire portées et poussées par le vent au hasard, de décider où elles voudront s'implanter et profiter du voyage pendant.
" Big tree", c'est donc l'avenir de Merwin et Louise, deux petites graines de platane, frère et soeur.
Mais c'est aussi au tout début leur commencement, la mère, la boule de platane qui va libérer ses graines, celle qui sait, qui voit et instruit.
Confinés dans la mère, Merwin et Louise apréhenderont le moment de la séparation, imaginant le dehors et l'ailleurs qu'on leur a raconté. Au noir protecteur du dedans suivra le vaste monde au gré du vent.
Louise rêvera d'atteindre les étoiles, Merwin de ne pas trop mal finir là où il sera déposé.
Merwin le pragmatique, Louise la naïve et rêveuse.
Et puis l'imprévu, un événement qui va bouleverser l'ordre naturel des choses et tout envoyer valser : un incendie.
Que vont-ils devenir?
On aime toujours le parti pris de l'auteur-illustrateur Brian Selznick de proposer des aventures à deux narrations: texte et images, pour un roman.
C'est un jeu riche, les illustrations n'affichant pas seulement ce qui se passe mais prenant aussi le relais de la narration du texte. On continuera donc de raconter en éprouvant ces fois le moment en bouts d'image, bien plus qu'avec le texte.
Selznick ne nous dévoilera pas tout de go avec l'image, travaillant une mise en scène particulière autour du ballotage, du mouvement incertain et la découverte d'un élément qui sera censé éclairer la situation. Jeux sur le temps grâce à des zooms avant ou arrière.
Avec cette concentration vusuelle, l'Imaginaire va un peu s'égarer et nous permettre de ressentir davantage qu'avec le texte du roman.
C'est un parti pris sensible pour tirer le meilleur parti de son oeuvre selon Selznick.
C'est la voie du "sachet de thé", on humera la tasse chaude (et on profitera déja), puis on boira la bonne saveur diffusée pour finir, plus concentrée, glissant sur la langue. Merwin et Louise ne savent rien ou peu, n'ont aucune expérience de "vie" et vont être forcés d'expérimenter.
Louise est déconnectée, elle nous amusera sur tous ses désirs de vouloir être ou vivre autres que le destin simple et terre-à-terre d'une graine.
Merwin sera l'ancrage, prenant bien conscience de tous les obstacles qui pourraient les séparer, les brûler, les noyer, les éléments ou bien la candeur de Louise.
C'est une odyssée à la vue très originale. La nature est vivante et l'auteur lui imagine des desseins, des désirs.
