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Critique de Catherinedenanc


L'auteur suédois de 58 ans, journaliste et romancier, multi primé a reçu récemment le prix Médicis étranger. Second livre traduit en français chez Laffont, son travail semble être tourné vers la seconde guerre mondiale et les horreurs commises envers les juifs par le régime nazi.
Les élus, désignent ceux qui lèvent haut la bannière allemande et honorent leur Führer en toute occasion. de véritables Aryens, fiers de leur race et de leur peuple. Inutile de dire que le jeune héros n'en fait pas parti !
Une écriture lourde, un narrateur omniscient. Il s'agit de revenir sur les souvenirs d'un enfant issu d'une famille pauvre et précaire dans l'Autriche du début du règne d'Hitler. le père est tzigane, alcoolique, paresseux et violent. La mère est travailleuse, aimante, courageuse, généreuse et soumise.
Et là on se dit, en tant que lecteur, qu'on vient de rentrer dans un mauvais Zola...
Ce qui est raconté et vécu par le tout jeune héros n'est pas raconté à la hauteur, ni avec le vocabulaire d'un enfant.
Puis on nous présente la seconde héroïne, une jeune femme peu sûre d'elle, soignée pour dépression par un médecin qu'elle considère comme son sauveur mais qui s'avère, un peu plus loin dans la narration, l'organisateur de l'extermination des handicapés physiques, mentaux et sociaux ! …
Ce qui est raconté et vécu par le tout jeune héros n'est pas raconté à la hauteur, ni avec le vocabulaire d'un enfant.
Je continue ma lecture, mais en traînant les pieds.
L'action se passe dans un ancien hôpital pour enfants, transformé par les nazis en un centre pour enfants handicapés et jeunes "délinquants", dirigé par le médecin en question. Dans ce centre, des enfants désignés comme irrécupérables par les autorités, sont parqués pour y être redressés où mourir, par les mains d'un personnel sadique. Ces enfants sont manouches, ou fils de communistes ou fils d'opposants au régime dominant, ou handicapés mentaux. Ils ont entre 5 et 17 ans et beaucoup ne survivent pas longtemps aux traitements inhumains mis en place de manière insidieuse, sans que quoi que ce soit ne soit ordonné et mit en mots. Chaque membre du personnel peut se dire qu'il agît pour le bien des enfants et de la nation et ne fait que son devoir. Tout un système est mis en place pour que les pensionnaires soient menés, à force de mauvais traitement à des expérimentations "médicales" puis à la mort dans des souffrances indicibles.
Les cas de quelques uns des enfants sont suivis pour éclairer le récit.
Quand un gamin se suicide en s'enfonçant une paire de ciseaux dans le corps pour échapper au harcèlement d'une "infirmière" particulièrement sadique, j'ai décroché.
Dans ce roman, il n'y a aucun répit dans l'horreur, aucune lueur d'espoir, ce qui rend pour moi ce livre illisible, en plus de la qualité d'écriture médiocre.


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