AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de VALENTYNE


Pour ce roman, l'auteur est parti d'un fait réel. Pendant la seconde guerre mondiale, à Vienne, un hôpital psychiatrique est "reconditionné" pour l'accueil d'enfants handicapés. Il s'agit en fait, sous couvert de soins apportés aux enfants, d'euthanasie (et aussi d'expériences médicales sur ces « cobayes » sans défense).
On suit plus particulièrement le destin d'un jeune garçon qui survivra 3 ans dans cet hôpital : il n'est pas idiot ce gamin, juste un physique qui fait que tous le surnomme "le Tatar". Il a 11 ans à son entrée dans ce centre.
Il s'agit d'un roman où le sujet est très difficile et j'ai souvent été obligée de poser mon livre tant la détresse est prégnante.
Les trois quarts du livre sont présentés avec le regard de ces enfants principalement ceux du pavillon 15. Moins « malades » que les autres, ils ont une infime chance d'en réchapper. Ceux du pavillon 17, par contre, sont euthanasiés plus ou moins rapidement (pour les familles de ces enfants un laconique "décès pour cause de pneumonie" ou autre leur parviendra).
Battus, drogués, les enfants n'ont que peu d'espoir d'en sortir ; quand la survie est un combat quotidien, il reste peu de place à l'amitié.
Adrian a un père (alcoolique et qui bat sa femme), la mère a baissé les bras et préfère son petit frère (joli aryen aux yeux bleus).
Le récit des enfants est entrecoupés des réflexions de plusieurs l'infirmières qui assistent les médecins-bourreaux.
Enfin, la dernière partie raconte les suites de la guerre pour certains des protagonistes (dont Adrian et Anna Katschenka l'infirmière principale)

En conclusion : un roman très intéressant mais très difficile sur les faits évoqués (public sensible s'abstenir)
Commenter  J’apprécie          133



Ont apprécié cette critique (12)voir plus




{* *}