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Critique de MonsieurHyacinthe
Comment ne pas mettre cinq étoiles à Jean-Jacques Sempé ? Ce type frise l'excellence à chaque page. Chaque ouvrage est d'une telle poésie, d'une telle précision comique, d'une telle justesse sur le genre humain. A la fois sociologue, poète et philosophe, Sempé place toujours la dérision dans un contexte social, démonte les clichés, cuisine les incivilités, se joue du monde moderne et pointe comme personne nos petits travers et nos grandes contradictions.
Niveau dessin, il me bluffe comme peu. Avec économie, son trait est précis et fin, fabuleux autant dans le mouvement que le statique. Ce dont je raffole le plus chez lui : les grands dessins emberlificotés, soulignés d'une phrase qui offre un contexte absurde ou décalé, sa façon de montrer l'homme minuscule au milieu de décors ou villes majestueuses et folles, comme écrasé par l'immensité, mais résistant, toujours à sa façon, en plantant une rose au milieu du bitume ou en sauvant une mouche d'une toile d'araignée. Voilà l'esprit Sempé qui me touche tant.
Cette poétique rare et précieuse est à mettre entre toutes les mains, dans toutes les écoles, dans la moindre maison de retraite ou chaumière de ville. Personnellement, cela me parle, m'emporte et m'inspire, et donne selon moi ses grandes lettres aux dessins de presse, comme Claude Serre, Chas Addams, Albert Dubout, Jacques Faizant.
Niveau dessin, il me bluffe comme peu. Avec économie, son trait est précis et fin, fabuleux autant dans le mouvement que le statique. Ce dont je raffole le plus chez lui : les grands dessins emberlificotés, soulignés d'une phrase qui offre un contexte absurde ou décalé, sa façon de montrer l'homme minuscule au milieu de décors ou villes majestueuses et folles, comme écrasé par l'immensité, mais résistant, toujours à sa façon, en plantant une rose au milieu du bitume ou en sauvant une mouche d'une toile d'araignée. Voilà l'esprit Sempé qui me touche tant.
Cette poétique rare et précieuse est à mettre entre toutes les mains, dans toutes les écoles, dans la moindre maison de retraite ou chaumière de ville. Personnellement, cela me parle, m'emporte et m'inspire, et donne selon moi ses grandes lettres aux dessins de presse, comme Claude Serre, Chas Addams, Albert Dubout, Jacques Faizant.
