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Critique de Virginie94


Un soir, Max enchaîne les bêtises et sa mère l'envoie dans sa chambre. Petit à petit, sa chambre se transforme...

Il y a deux personnes en moi lorsque je lis cet album :

il y a l'adulte bibliothécaire. En tant que bibliothécaire, j'admire la construction de l'album avec la place de plus en plus grande pour l'image au fur et à mesure que la colère de Max s'amplifie. Une colère qui finit prendre toute la place dans la page ne laissant plus de place pour les mots puis qui en s'apaisant redonne de la place au texte et réduit l'illustration.
Je m'amuse de retrouver dans les dessins de Max, les fameux maximonstres de l'île, de voir la chambre se transformer peu à peu.
Je m'amuse du jeu sur le temps qui oppose le temps de cette colère et le retour très long et la chambre à son retour qui indique que l'on est toujours dans la nuit.
Le texte claque. Il y a des allitérations, des reprises, des ruptures...
En tant qu'adulte, je reconnais cet album pour un grand album, une représentation exceptionnelle de la colère.

Mais il y aussi le souvenir de la petite fille complètement effrayé par cet album. Je ne peux pas expliquer à quel point cet album m'a fait peur, à quel point il m'a mis mal à l'aise au point que ce malaise continue. J'avais peur des maximonstres comme de n'importe quel monstre je crois que cette représentation d'un caprice, d'une colère aussi me gênait.

Je lis tout de même l'album aux enfants. La bibliothécaire gagne. Mais la petite fille n'est jamais bien loin...
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