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Critique de umezzu


Depuis que les personnages créés par E.P. Jacobs ont été repris par des équipes de scénaristes et dessinateurs, le suivi des particularités de cette série appartient plus aux scénaristes qu'aux dessinateurs.
Yves Sente a, de ce point de vue, montré qu'il se fondait parfaitement dans le climat policier – fantastique – futuriste des aventures du duo « so brittish ». Pour son huitième scénario, il place les héros juste après la troisième guerre mondiale relatée dans le Secret de l'Espadon dans la Chine de la fin des années 40. Mortimer est désormais à jamais le concepteur des fabuleux avions fusée Espadon et Blake gravit les échelons dans le Secret service.
Le dessin a lui été assuré depuis 1996 par pas mal de dessinateurs différents. La plupart du temps avec talent. Ici, pour ces 25e et 26e album de la série, le dessin est l'oeuvre de Peter van Dongen et Teun Berserik. Ces deux dessinateurs se sont répartis le travail. Si l'ambiance des albums d'origine est là, notamment dans le soin apporté aux décors, la grosse déception provient des visages des personnages principaux, souvent réduits à des rictus et des yeux en forme de bille.

La Chine nationaliste de Tchang Kaï-Chek reflue devant l'avancée communiste. Les trésors des musées de Pékin sont embarqués pour Taiwan. A l'arrivée le directeur du musée découvre, par hasard, un parchemin très ancien datant du premier Empereur Qin relatant l'apport considérable d'un simple voyageur de commerce ayant inventé une arbalète donnant un avantage décisif aux troupes qui l'utilisaient. Une arrivée technique qui avait été prévue par une oracle.
Le texte, auquel il manque la moitié, et les objets qui l'accompagnent et qui l'authentifient, intéressent vivement un seigneur de la guerre qui se dit l'héritier de l'Empire. Ayant récemment capturé le colonel Olrik qui fuyait la chute de Basam-Damdu, il détient là un homme prêt à tout. Avec l'aide d'une triade de Hong-Kong, il veut récupérer les objets qui viennent de partir pour Londres pour y être authentifiés.

Cette première partie est l'occasion pour les auteurs de rendre hommage en quelques cases au Secret de l'Espadon, et de glisser quelques clins d’œils appuyés aux albums de Tintin...
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