Chut, c'est un secret

Si Bonne nuit maman m'avait un poil déçu en raison de sa comparaison de « Silence des Agneaux coréen », cette suite a balayé l'étiquette trop facile qui enfermait son originalité, et elle m'a emporté dans un maelström de suspense vraiment bien ficelé.

Je flippais d'avoir mis trop de distance entre les deux romans, d'avoir oublié l'histoire, les subtilités, les noms, … mais Seo Mi-ae s'en donne à coeur joie tout en nous rappelant les éléments importants de son tome précédent, elle apporte un souffle nouveau, tant dans ses personnages que l'intrigue dans laquelle elle nous avait cruellement laissé (ça, c'était du cliffhanger, juré).

Elle explore le passé des personnages, afin qu'on puisse en apprendre plus sur Ha-yeong, devenue adolescente de seize ans complètement torturée. Et comme dans beaucoup de polars asiatique (je pense à Généalogie du Mal que je vous recommande, La naissance du Mal lu il y a peu et Dogra Magra qui est une référence en matière de casse-tête à la sauce roman noir) l'initiation criminelle de la jeune femme dénonce en fond, beaucoup de problèmes sociaux liés ce que vivent beaucoup de jeunes coréens actuellement (racket, slutshaming, harcèlement,...).

Toujours est-il que j'ai passé un très bon moment. J'aime le divertissement, encore faut-il arriver à me sortir des références qu'on balance à toutes les sauces et sous n'importe quel format par facilité.

Chut, c'est un secret renoue avec un genre que j'aime particulièrement, mais je vous laisserai deviner de quoi je parle par vous-même !

(Et si vous êtes sceptique après la lecture du premier tome, je vous promets que cette suite la dépasse largement !)

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