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Critique de Bouvy


Tous les membres du groupe Blue Wells mettent à profit ce qu'ils ont appris pendant leur mois sabbatique. le manageur, Madame Amaya, n'en revient pas du résultat. Les jeunes musiciens dépassent ses espérances. Mais ils sont toujours sous la coupe de la colère de Tomoko Ikoma, directrice de Zêta Music, qui ne leur pardonne toujours pas d'avoir été contrariée par le groupe. Toutes les salles du Japon leur sont fermées et il est pour eux impossible de donner un concert. Les jeunes misent tout, c'est vraiment du quitte ou double, sur le festival qu'ils veulent organiser.
Ce manga ne faiblit pas. Il reste aussi passionnant depuis le premier épisode et rebondit sans cesse. A chaque étape du parcours qui conduit vers la gloire, il y a son lot d'obstacles. Cette fois, il semble insurmontable et le lecteur, qui inconsciemment devient fan du groupe Blue Wells, crie à l'injustice. le scénario est solide, on s'y croit. C'est écrit de façon extraordinaire. Mais le graphisme n'est pas en reste. On y voit l'évolution des musiciens, on aperçoit leur volonté de mieux jouer, de mieux chanter, de mieux devenir charismatique. Les jeunes ne se laissent pas abattre. Ils ont une volonté à toute épreuve et n'hésitent pas à prendre tous les risques pour tenter de briser la censure car il faut bien l'appeler comme ça, la rancoeur de la directrice de Zêta Music est tellement disproportionnée qu'elle en devient une sorte de censure et d'acharnement. C'est encore une fois le combat des petits face aux tout puissants, ceux qui ont les moyens de nous enfoncer en toute impunité la tête dans la vase, dans la mouise car ils ont tous les moyens d'interdire, de menace, de pression pour mépriser ceux qui tentent de réussir sans leur accord et qui ne sert pas leurs profits. le manga semble prendre un tournant de lutte sociale. Il est vrai qu'on a vu parfois des artistes de talents pratiquement disparaître car ils voulaient rester libre dans leurs créations musicales alors que les producteurs les poussaient à ne faire que du commercial. « Crée et tu seras toujours persécuté, copie et tu vivras heureux comme un sot » (Honoré de Balzac). Pourquoi si ont veux réussir, il faut courber la tête et mettre un genoux à terre. Vive la rébellion, la résistance. Finalement, pour ne rien regretter, il vaut mieux choisir le clan des chiens perdus sans collier plutôt que les biens nourris marquer au coup et privés de liberté. Là, on espère que les sans sous ne se briseront pas contre les écueils dérasé par les nantis, qu'ils vaincront contre les lobbys tout puissants et que le peuple, ainsi que d'autres artistes, adhéreront à leur mouvement qu'on peut déjà qualifié de révolutionnaire. Vivement le prochain épisode, que je soupçonne déjà ne pas clôturer cette noble bataille en un seul tome, qui est annoncé pour le mois de mars. Encore un critère de qualité de ce manga, c'est la régularité de sortie de ses épisodes, le prochain est même déjà en prévente, tant en numérique qu'en version papier. Comme à mon accoutumée, lu en numérique en format KINDLE qui nous offre une numérisation sans défaut.
Fûka Akistuki : l'héroïne, décédée ;
Koyuki Hanashi : l'amie chanteuse ;
Makoto Mikasa : l'ami homosexuel ;
Yû Haruna : le héros, leader du groupe ;
Kazuya Nachi : le plus âgé du groupe et le batteur.
Sara Iwami : la nouvelle guitariste et la fille à problèmes ;
The Fallen Moon : le nom du groupe fondé par Fûka et Yû ;
Le Budôkan : salle de concert mythique dans laquelle rêvent tous les groupes de pouvoir jouer un jour ;
Les Rabbits : Nouveau groupe célèbre qui joue déguisé en lapin. Une seule femme est dans ce groupe, elle chante avec un masque de lapin et personne ne sait que c'est Koyuki qui a mit un terme à sa carrière solo ;
Fûka Aoi : une nouvelle Fûka. Elle ne ressemble à l'héroïne que par le prénom. Elle chante dans la rue, se sauve quand un policier veut l'arrêter et rêve aussi, avec son groupe, de devenir une star. Elle pousse Yû vers la réussite et l'optimisme.
Saori Amaya : la manager cupide et dictateur du groupe ;
Akiri Mogami : producteur et manager de groupes célèbres ;
Aoba Honikami : première groupie du groupe. Elle les suit, les filme et les met en ligne sur les réseaux sociaux ;
Les Hedehogs : groupe célèbre qui se relance et qui sont amis de nos héros ;
Susuka Akistuki : la maman de Fûka. Ancienne championne d'athlétisme, elle a sa propre série du même mangaka « Suzuka ». A ma connaissance, il n'existe pas encore de version numérique en français de cette série terminée en 18 tomes ;
Yamato Akistuki : mari de Suzuka et père de Fûka, ancien champion d'athlétisme (médaillé d'argent aux jeux olympiques) et co-héros de la série « Suzuka » ;
Shelly Hornet : chanteuse américaine qui vient participé au festival organisé par les Hedehogs. Petite fille, enfant des rues, elle avait rencontré Tama, la chanteuse des Hedehogs dans les rues de New-York. Elle est devenue chanteuse grâce à cette rencontre et est aussi devenue passionnée du Japon, de sa langue et de ses coutumes. Elle rencontre notre héros dans le dixième épisode.
Mamiya : jeune femme ingénieure du son de génie. Elle est une ancienne collaboratrice de Saori Amaya, la femme manager du groupe de nos amis, « The Fallen Moon ».
Keade : jeune chanteuse de grand talent et aussi étudiante en médecine.
Kanalia : groupe amateur parce qu'ils ont décidés de ne pas faire de la musique leur métier mais ils ont un public de fans et ne se produisent en concert que dans la ville de Nagoya. Les duettistes du groupe vont donner un coup de pouce à nos héros de Blue Wells.
Blue Wells : le nouveau groupe fondé par Yû et la nouvelle Fûka.
Sakura Katsuragi : elle fait partie de l'équipe de bénévoles qui s'occupe d'un festival musical municipal de Fukuoka. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à la première Fûka, l'héroïne décédée qui est à l'origine de cette série.
Tomoko Ikoma : directrice de Zêta Music, elle jouit d'un grand pouvoir dans le milieu musical.

Manga, jeunesse, Japon, amour, amitié, musique
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