Madassa, sur la couverture de cet album grand format, il a toute la détresse d'un enfant perdu dans ses yeux.
On ne sait pas d'où il vient
Madassa, on sait juste que la guerre a "bercé" sa jeunesse.
" Dans la tête de
Madassa, il y avait une peur toute noire avec des bruits de guerre, et des morts, beaucoup de morts."
Madassa on ne sait pas où il arrivé, sans doute en exil. Là dans une école, la maîtresse tente de lui rendre les mots qu'il ne sait plus dire en lui racontant des contes qui font échos à son malheur ; cris et pleurs mais si ces mots lui permettaient de surmonter sa colère et sa peur?
Un album estampillé Amnesty international comme un chemin d'espoir. Les dessins sont noirs ou rouge sang, violents et accusateurs, puis s'apaisent peu à peu.
Un album difficile à appréhender qui parle de la guerre, du déracinement - sans le dire - des livres.
" Il fallait lire beaucoup d'histoires
pour avoir beaucoup de mots".
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