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Critique de motspourmots


La littérature est souvent choisie comme exutoire. Exemple ici, avec un exercice plein d'humour, qui se soucie peu de vraisemblance (mais alors vraiment peu) mais vise très certainement à guérir l'auteur des affres d'une rupture encore fraîche.

Pour cela, il met en scène un narrateur qui lui ressemble beaucoup (journaliste et écrivain, récemment quitté par sa femme) et le plonge dans une situation propice à la réflexion. Enfermé entre les quatre murs d'une cellule car soupçonné du meurtre de sa femme. Celle-ci a disparu et on a trouvé dans son appartement son sabre de Tai Chi maculé de son sang et couvert des empreintes du mari. Là, premier doute. Moi, il me semblait qu'il fallait plus que des soupçons pour jeter quelqu'un en prison, mais bon, privilège du romancier, c'est lui le maître, admettons. Et nous voilà embarqués dans une sorte de psychanalyse sauvage du héros, orchestrée par son camarade de cellule qu'il a baptisé Colloc, pour plus de facilité et parce que ça lui permet aussi d'oublier qu'il a affaire à un vrai tueur.

Les descriptions du milieu carcéral sont franchement drôles, on navigue le sourire aux lèvres dans cette micro société qui possède ses propres règles et que le narrateur aborde dans un premier temps comme un séjour à l'hôtel. de quoi camper quelques scènes amusantes. On s'amuse aussi des dialogues entre les deux compères de cellule, que l'on imagine plus volontiers dans les bouches de deux copines dans un salon de coiffure.

Alors ? Alors, un interlude agréable, une petite fantaisie vite lue et certainement vite oubliée, l'outil idéal pour passer le temps d'un trajet Paris-Lyon en TGV, retards compris. Faire sourire n'est pas donné à tout le monde, soyons en gré à l'auteur et souhaitons-lui outre d'avoir réfléchi aux mystères du couple, de s'être fait du bien par la même occasion.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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