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Critique de sabcazas
Élodie Serrano (pépite de l'imaginaire d'ActuSF 2020 avec Cuits à point) nous entraîne ici à la rencontre d'Uafas, le dernier golem d'Irlande, et dans ses aventures rocambolesques.
Uafas, Terreur en gaélique, est un très vieux golem qui porte très mal son nom. C'est peut-être la raison pour laquelle il a réussi à fuir son créateur et lui survivre. Mais un demi-siècle, ça fait des ravages surtout sur un gros caillou endormi à la mémoire qui s'effiloche. Uafas est plein de rides et de crevasses ! Une souris a même élu domicile dans l'une d'entre elles. Cela ne peut pas durer. S'il continue comme ça, il risque fort de disparaître et c'est bien là tout le problème. Notre terreur au coeur tendre ne veut pas mourir et c'est accompagné d'une drôle de compagnie qu'il va oser sortir de sa retraite paisible pour affronter le monde et surtout l'humanité (ou plutôt tout faire pour l'éviter, mais comment dire… il va difficilement passer inaperçu, allez savoir pourquoi 👀😅 ).
Avec une plume simple (peut-être un peu trop à mon goût) et derrière des péripéties totalement loufoques 🤣 (je ne pourrai plus entrer dans un aéroport sans penser à Uafas), l'autrice aborde des thématiques qui m'ont touchée : accepter le changement et l'impermanence des choses (accepter de vieillir et quelque part de mourir, ce qui est déjà un gros morceau je trouve), oser aller vers les autres, faire confiance, sortir de sa zone de confort… vivre tout simplement. C'est juste parfait que l'autrice ait choisi un gros caillou pour ça (non, je ne me suis pas du tout reconnue dans Uafas… 🙈😆). Il faut dire que notre golem va devoir affronter pas mal de choses (la modernité galopante, un sorcier aux motivations obscures, des chasseurs d'êtres magiques… ) dont certaines vraiment pas faciles donc coeur sur lui 🤗.
Cependant, j'ai trouvé que le récit souffrait par moment de justifications/explications redondantes (en tout cas à mes yeux, mais peut-être pas pour un enfant) ainsi que de dialogues manquant parfois de fluidité. Ce qui a quelque peu alourdi ma lecture. Heureusement, tout cela est compensé par de bonnes idées, un rythme soutenu et surtout des moments très touchants.
Le dernier golem est donc une histoire adorablement farfelue avec ses moments d'émotions et d'amitié que mon moi enfant (qui parle aux cailloux, réconforte les arbres et voyage à dos de nuages) a lu avec plaisir 😊. (La moi adulte, elle, a sagement préféré quitter les lieux 😄).
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
Uafas, Terreur en gaélique, est un très vieux golem qui porte très mal son nom. C'est peut-être la raison pour laquelle il a réussi à fuir son créateur et lui survivre. Mais un demi-siècle, ça fait des ravages surtout sur un gros caillou endormi à la mémoire qui s'effiloche. Uafas est plein de rides et de crevasses ! Une souris a même élu domicile dans l'une d'entre elles. Cela ne peut pas durer. S'il continue comme ça, il risque fort de disparaître et c'est bien là tout le problème. Notre terreur au coeur tendre ne veut pas mourir et c'est accompagné d'une drôle de compagnie qu'il va oser sortir de sa retraite paisible pour affronter le monde et surtout l'humanité (ou plutôt tout faire pour l'éviter, mais comment dire… il va difficilement passer inaperçu, allez savoir pourquoi 👀😅 ).
Avec une plume simple (peut-être un peu trop à mon goût) et derrière des péripéties totalement loufoques 🤣 (je ne pourrai plus entrer dans un aéroport sans penser à Uafas), l'autrice aborde des thématiques qui m'ont touchée : accepter le changement et l'impermanence des choses (accepter de vieillir et quelque part de mourir, ce qui est déjà un gros morceau je trouve), oser aller vers les autres, faire confiance, sortir de sa zone de confort… vivre tout simplement. C'est juste parfait que l'autrice ait choisi un gros caillou pour ça (non, je ne me suis pas du tout reconnue dans Uafas… 🙈😆). Il faut dire que notre golem va devoir affronter pas mal de choses (la modernité galopante, un sorcier aux motivations obscures, des chasseurs d'êtres magiques… ) dont certaines vraiment pas faciles donc coeur sur lui 🤗.
Cependant, j'ai trouvé que le récit souffrait par moment de justifications/explications redondantes (en tout cas à mes yeux, mais peut-être pas pour un enfant) ainsi que de dialogues manquant parfois de fluidité. Ce qui a quelque peu alourdi ma lecture. Heureusement, tout cela est compensé par de bonnes idées, un rythme soutenu et surtout des moments très touchants.
Le dernier golem est donc une histoire adorablement farfelue avec ses moments d'émotions et d'amitié que mon moi enfant (qui parle aux cailloux, réconforte les arbres et voyage à dos de nuages) a lu avec plaisir 😊. (La moi adulte, elle, a sagement préféré quitter les lieux 😄).
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