AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sevart1952


Ces vingt-cinq poèmes, ordonnés selon leur rédaction (à Suceava), du 28 juillet 2020 au 25 octobre 2021, sont autant de monologues intérieurs, où Severin prête sa voix poétique à ces grands artistes, faisant preuve d'une redoutable capacité d'invention et d'une énorme puissance de création.Il s'emploie à entrer dans la peau de ces / ses sujets créateurs, et ainsi, Constantin Severin est-il tour à tour tous ces hommes et femmes peintres. Il s'approprie leur destin respectif le temps de la rédaction de chaque poème. Quelle capacité d'accueil artistique !Plus que des exercices d'admiration, ces poèmes inspirés sont tout à la fois de précieuses leçons de peinture, des réflexions sur le destin de l'art et les destinées des grands artistes et des instants uniques de tension poétique.Le poète dévoile pudiquement les existences souvent déchirantes de ces peintres, trace leurs identités et trajectoires heurtées, la métaphysique propre de chaque artiste, saisit le point où le désespoir de l'homme ou de la femme artiste devient de gré ou de force source de création. Nous avons là, magnifiées,des biographies essentielles avec leurs lignes de force, où des crises existentielles deviennent des interrogations sur la création.

Gina Puică
Lien : https://constantinseverin.wo..
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}