Joann Sfar réussi içi un exercice difficile : retranscrire un procès finalement assez peu médiatisé en regard à l'importance qu'il avait. Son carnet est incomplet (il place en deuxième partie ses planches pour Charlie), parfois brouillon, et c'est ce qui fait son plus grand charme. J'ai adoré tourner le livre dans un sens ou dans l'autre pour pouvoir lire tous les commentaires. Les apartés sont aussi très drôles. Toutes les émotions du dessinateur réussissent à atteindre le lecteur. Après avoir lu "Le Chat du rabbin", j'appréhendait un peu une deuxième lecture de
Sfar, peur d'être décue. A l'inverse, l'auteur a gagné une admiratrice de plus.
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