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Critique de Caran


Caran
04 novembre 2020
Ben pour une lecture contemporaine… Je dois reconnaître que son contenu est particulièrement violent. Néanmoins, lorsque nous attaquons la seconde partie de son roman, le ton change et nous abordons un sujet plus léger mais tout aussi important : l'amitié. Ce livre possède, à lui tout seul, plusieurs richesses qui méritent d'être connues. D'ailleurs, j'y ai relevé deux citations qui vont se retrouver dans ma chronique car ces dernières me parlent beaucoup et après les avoir partager avec d'autres personnes, il s'avère que je ne suis pas le seul chez qui elles ont vibrer. En tout cas, très content d'avoir suivi les recommandations de plusieurs lectrices et il est clair que je vais me pencher un peu plus sur les univers de l'écrivaine. Toujours marqué par cette histoire, je me dois désormais de rédiger mes fameuses listes.

Points négatifs :

- Lors de cette fameuse partie, celle qui brise le rythme et qui se concentre sur l'entourage de Leila, il est clair que le changement a causé quelques dégâts. Personnellement, l'un des chapitres m'a paru sans importance, tant le contenu ne me parlait pas alors que pourtant, j'étais vraiment attentif depuis le début. En clair, je suis tombé sur une jolie petite longueur.
- Quelques répétitions.
- Les bourreaux de Leila qui s'en sortent sans être inquiétés.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Tout d'abord, ce livre m'a offert une occasion de faire connaissance avec la Turquie : Ses murs, son histoire, ses moeurs, ses habitants. J'en sais désormais un peu plus à ce sujet et c'est ce que j'aime concernant les bouquins qui traitent de pays autre que le mien. Je possède cette curiosité, cette soif et ici, mes méconnaissances furent comblées. Voilà pourquoi j'aime autant ce roman.
- La première citation que j'ai pu relever et qui m'a aussitôt séduit : « Comment ce pauvre pays arrivera-t-il à se moderniser un jour si les illettrés continuent à être plus nombreux que les gens éduqués ? Nous faisons un enfant et nous l'élevons avec soin. Pendant ce temps-là ils pondent dix morveux, et s'ils ne peuvent pas s'en occuper, quelle importance ? Ils les laissent se débrouiller tout seuls ! »
- Leila. Quelle femme courageuse malgré tous les drames qu'elle a pu vivre. Elle aurait mérité une fin heureuse et à un moment, j'y avais cru. Néanmoins, le destin en a décidé autrement, lui offrant une vie courte mais intense. Il est très difficile de ne pas s'attacher à cette héroïne, qui a tenté de vivre comme elle l'entendait, avec liberté, tout en assumant la conséquence de ses choix, sans se plaindre une seule fois.
- La deuxième citation, qui rime beaucoup avec mon évolution personnelle et dans laquelle je suis entièrement d'accord : "Connais-toi toi-même et sache reconnaître un trou du cul quand tu en croises un".
- Les amis de Leila. Ces personnes restent, à mes yeux, des gens hauts en couleur. Des êtres qui sortent des sentiers battus mais qu'on pourrait tous croiser un jour où l'autre. Aimant les individus qui sortent de l'ordinaire et qui savent prouver leur fidélité, il était normal pour moi de les aimer… Même si la seconde partie marque un nouveau rythme avec lequel j'avais du mal à m'habituer, elle s'avère être le parfait reflet de ce groupe : Hors norme, surprenant, original, audacieux et magnifique.
- Enfin, merci à Elif d'avoir songé à rajouter une photo de ce fameux cimetière des abandonnés. Cela apporte un furieux crédit à cette histoire.
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