Le Roi Lear est un réel noeud d'interrelations. Un récit complexe sur la croissance et le déclin, la jeunesse et la vieillesse : la force et la faiblesse.
Car si la pièce nous offre des apogées de bonheur, de réconciliations mais aussi de traîtrise et d'irascibilité entre les générations,
Shakespeare se refuse in fine à la morale en questionnant plutôt des sujets brûlants et intemporels : l'ancien et le nouveau, la notion de progrès, notre façon de vivre.
Le Roi Lear n'est donc pas seulement le récit tumultueux du déclin d'un roi Lear névrosé et singulier ; il est aussi celui de l'affaiblissement pluriel d'une jeunesse foudroyée et d'une vieillesse coléreuse.
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