Trois misérables mots : tu es répudiée! Cela avait suffi à faire de cette épouse et mère une femme de la rue. Sa peine immense demeurait palpable. La pilule était toujours dure à avaler, même si un peu de temps avait passé. Je la pris dans mes bras et tentai d’apaiser sa douleur, à défaut de pouvoir la lui faire oublier.
L’adage « les femmes et les enfants d’abord »semble inconnu en Égypte. Le contraire est visible tous les jours et dans toutes les rues.
Le comportement d’une femme est la plupart du temps considéré comme le
reflet des qualités de sa famille ou de son milieu social. Si une femme semble outrepasser le rôle culturel où elle est enfermée, elle peut être accusée d’avoir jeté la honte et le déshonneur sur sa famille. Et la famille, c’est sacré.
Prends chaque morceau de nourriture terrestre que la vie t’offre, sans verser dans la gourmandise
L’Internet, c’est facile. On se cache derrière une identité imaginaire et, soudain, il s’offre à nous un espace infini d’essais et de découvertes, qu’on peut explorer en toute sécurité. Dans ma conception des choses, la Toile me proposait un accès idéal à la rêverie. Sans compter que mon nom d’emprunt me garantissait l’immunité.
L’entretien de la haine, des ressentiments ou de la rancune n’engendre que frustration et désolation intérieure. Il empêche d’avancer vers quelque chose de plus constructif.
Ils se marient quand cela leur chante et divorcent au même rythme, comme bon leur semble. Il n’y a rien à faire avec certains musulmans. Ils ne font qu’exercer les droits qu’ils se sont arrogés dans une fraternité sans failles. Voyez-vous cela : son ami a eu pitié de lui et lui a offert sa fille. N’est-ce pas admirable, la solidarité masculine?
J’aurais aimé savoir si ces bons hommes lui avaient demandé son avis, à cette enfant. Ou si, au contraire, elle n’était pas une autre victime non consentante, mais silencieuse, de cette société aux traditions très dures pour les femmes
Parfois, quand je retourne en arrière, dans la boue du passé, une réalité incontournable s’impose à moi. Que je le veuille ou non, ce passé est inscrit dans le livre de mon histoire. Les pages qui le composent en feront toujours partie. Inutile de les tourner ou même de les arracher. Elles restent là, imprimées en moi. Je demeure en quelque sorte prisonnière du passé.
Invariablement, ils rétorquaient que le seul défaut d’un homme était d’avoir les poches vides. En d’autres termes, si un homme pouvait nourrir une femme, il obtenait le droit intrinsèque de la posséder.
Ça doit être excitant pour une femme de voyager seule!