Pygmalion est inspiré d'un mythe grec, celui de
Pygmalion et Galatée, rapporté par
Ovide dans
les Métamorphoses. Mais le dramaturge
Bernard Shaw a considérablement modernisé l'histoire, la transposant dans l'Angleterre du début du XXe siècle. Son héroïne, Eliza Doolitle, est une pauvre vendeuse de fleurs londonienne. Un jour de pluie, elle rencontre deux spéciales de la phonétique et de la linguistique, le professeur Higgins et le colonel Pickering, qui font le pari qu'ils peuvent transformer la jeune femme en lady en quelques mois.
Cette histoire vous dit quelque chose ? Cette excellente réécriture théâtrale a en effet inspiré une comédie musicale, My fair lady, adaptée au cinéma avec Audrey Hepburn. Mais le film de 1964 a pris quelques libertés par rapport à la pièce de Shaw, plus réaliste et à la fin plus dure.
Pygmalion est en effet une comédie moins légère mais tout aussi efficace que le film. Les répliques de Shaw fusent et font mouche. Ses personnages sont très drôles et le texte n'a pas pris une ride depuis 1941 (date de la publication de la dernière version de
Pygmalion, dont un premier jet avait été rédigé par Shaw en 1912). C'est donc une pièce à dévorer en un (très agréable) après-midi.
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