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Critique de Laureneb


Pffff, ce fut très long...
Marie Shelley est une des premières à écrire de la science-fiction, et l'une des premières à écrire un récit d'anticipation. Je voulais découvrir cet aspect de son oeuvre, ce n'était pas forcément la peine...
Les personnages d'abord. Très pénibles, car parfaits, trop parfaits : beaux, intelligents, aimants, aimables, cultivés - ils citent régulièrement des vers. Ce sont des héros romantiques, dans tout ce que cela peut avoir de négatif : torrents de larmes et introspection, volonté de changer et d'améliorer le monde, compassion pour les malheureux ... Car ces personnages sont riches, puissants et nobles, les autres catégories sociales ne sont que des figurants à l'arrière-plan.
Le décor ensuite, toujours du romantisme : montagnes sublimes, Grèce éternelle, forêts profondes, splendeurs de Rome. C'est beau, c'est lu et relu - mais ma chère vallée de Maurienne est citée, j'apprécie ! Et une grande partie de l'histoire se passe à Windsor, un Windsor devenu un parc géant où paissent les cerfs et où le descendant des rois cueille des myrtilles.
Enfin, l'aspect anticipation. Très peu de choses à en dire puisque, à part les dates, rien n'a changé. "Il faut que tout change pour que rien ne change" nous apprend le Guépard de Lampedusa : l'Angleterre a connu une révolution, pacifique semble-t-il, et les privilégiés sont rstés au pouvoir. Quelques machines violentes, et c'est tout pour suggérer la 2nde moitiè du XXIème siècle.
Quand à la peste, peu à en dire, puisque peu en est dit. le Narrateur lui-même ne s'attarde pas.
A la moitié de ma lecture, j'avais envie que l'épidémie accélère de décimer les personnages et je lisais deux phrases par pages...
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