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Critique de florencem


Encore une fois, je réitère ce que j'avais dit dans ma critique du premier tome, mais je préfère la série télévisuelle aux romans. C'est assez rare, en général, c'est plutôt l'inverse, mais comme j'ai commencé à visionner la série avant d'avoir lu les livres de Sara Shepard... ceci explique peut-être cela. Je ne dis pas que les romans sont dénués d'intérêt ou qu'ils sont mauvais, loin de là, mais je n'arrête pas de me dire que je préfère les événements qui se déroulent dans les différents épisodes de la série, tout comme les personnages qui peuplent les scénarios de Marlene King.

Tout d'abord, parce que je viens de finir le roman, commençons par les personnages masculins. Je pense que ce sont eux qui sont le plus différents et leurs places dans la vie des Pretty Little Liars ont des répercutions auxquelles je n'adhère pas. Il faut dire que le second roman voit la disparition d'un de mes personnages favoris, cela n'a pas du tout aidé... C'est même assez rédhibitoire. Je trouve dommage de ne pas avoir donné plus de potentiel à ce personnage qui avait pourtant de quoi donner une tournure intéressante comme a su le prouver Marlene King. Mais je me dis, qu'en même temps, d'autres personnages pourront faire leur entrée dans les romans et que je les apprécierais comme il se le doit.

L'autre point avec lequel j'ai un peu de mal, c'est Jenna. J'ai un mal fou à la voir en victime. C'est une perspective tout à fait nouvelle et à tort ou à raison je n'arrive pas à me sortir de la tête qu'elle finira par jouer un mauvais tour aux filles, un peu comme Kate sait si bien le faire (une bonne paire de baffes lui ferait d'ailleurs du bien, à cette demoiselle !). Je n'arrive pas à comprendre comment on peut se montrer aussi cruel avec quelqu'un qu'on ne connait pas... C'est en grande partie le centre même de l'histoire car tous les personnages semblent avoir été cruels envers d'autres personnes sans réelle raison. Il doit bien pourtant en avoir une ! C'est un peu le côté rassurant de la chose, non ? Pouvoir comprendre pourquoi quelqu'un agit mal, c'est comme donner un nom à une peur. Une fois que cela est fait, tout vous parait plus simple, plus clair, plus... surmontable.

Mais le pire est sûrement le mal que l'on peut faire à quelqu'un qui est proche de soi. Les parents et la soeur de Spencer gagnent encore le gros lot dans le style "famille sans coeur". Je ne m'étonne plus vraiment de rien, mais des fois, je me demande si les limites dépassées, ne le sont pas un peu trop...

Ce second volume, en soit, est très bon malgré les points pas très positifs que je relève. La pression monte petit à petit, tout le monde semble plus ou moins suspect, et il est impossible de savoir qui peut bien être A. Tout le monde pourrait l'être, en somme. Peut-être même, qu'indirectement, tout le monde est A, car il semble impossible que l'ennemi des quatre adolescentes sache absolument tout sans aucune aide... Et je suis sûre que lorsque l'on découvrira la véritable identité de A, beaucoup d'entre nous se diront "mais oui, bien sûr", ou "hein ? quoi ? non c'est pas possible que ce soit... !". Et quelque soit notre réaction, Sara Shepard saura tourner adroitement l'intrigue de son histoire, car jusqu'à maintenant, je ne vois aucune fausse note dans ce scénario quelque peu machiavélique.

Reste à savoir maintenant comment les filles vont gérer les nouveaux soucis que A a mis sur leurs chemins. Je n'aimerais pas être à leur place, et je ne suis pas sûre qu'une adolescente normale pourrait gérer tout cela mais après tout la littérature est là pour ça !
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