Fuir les dettes et la pauvreté. Voici Gopal et sa famille jetés comme tant d'autres à Bombay, en quête de travail et d'une vie un peu meilleure. Alors que le père disparaît, Gopal se met en tête de trouver un petit emploi pour aider sa famille. Une proposition trop alléchante va le conduire dans un atelier avec 5 autres garçons, où règne une atmosphère lourde, qui n'est pas due uniquement à la colle... En plus de vouloir retrouver les siens à tout prix, Il va créer de l'humanité là où il n'y a que peur.
Les dangers des grandes métropoles, de illettrisme et de la corruption; L'Inde bien loin des mirages des hippies, pourvoyeuses de biens de consommation à bas prix pour touristes et magasins occidentaux, souvent peu regardant sur les conditions de travail des ouvriers (La Cité de la Joie, à côté, c'est presque sympa...)
Heureusement certains ne perdent pas espoir. Gopal ne cherche pas (encore ?) à lutter contre ce fléau, mais à retrouver sa famille. Et à libérer ses collègues malgré eux, qui après bien de désastreuses aventures, se retrouvent à trimer pour... rien. Sa générosité, son courage et son obstination seront payant. Et, espoir ! tout les policiers ne sont pas corrompus et prennent leur métier à coeur.
Un roman dur ouvrant à la discussion et aux questions. Il ne manque ni d'humanité, ni malgré tout, d'optimisme.
Un visage a accompagné ma lecture :
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/iqbal-masih-enfant-esclave-136545
www.droitsenfant.fr/travail_iqbal.htm
http://www.arte.tv/fr/le-documentaire/6681930.html
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