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Critique de Atasi


Une récolte trop abondante et un membre de la famille qui tombe malade et pour qui il faut des médicaments, deux faits qui ont rendu la famille à Gopal pauvre et endetté. Il n'y a pas d'autre choix pour eux que de quitter la campagne pour la ville où la vie serait peut-être meilleure et où toute la famille pourra recommencer sa vie à zéro.
Gopal, onze ans, se rendra vite compte, tout comme ses parents que la vie à la ville ne sera pas facile et que les gens qui y habitent ne sont pas très pas toujours très ouverts.
A peine, la famille de Gopal arrive à Bombay, ils se retrouvent plusieurs jours sur le trottoir alors que contrairement à d'autres personnes de la campagne, un toit les attendent, celui de l'oncle, encore faut-il avoir assez d'argent pour s'y rendre. Mais cet épreuve n'est qu'une mise en bouche. Quelques jours à peine après que Gopal et sa famille se sont enfin installés chez l'oncle, Gopal tombe dans un piège et se retrouve malgré lui kidnappé, vendu, exploité et enfermé.
Il se retrouve à travailler dans un grenier à mettre des perles sur un cadre en bois selon un modèle contre une maigre ration de nourriture et de thé. Il travaille avec cinq autres garçons mais personne ne parle et encore moins personne n'a de nom. Mais Gopal aime les histoires, et décide lorsque le Patron est parti pour la nuit, ne revenant que le matin, de raconter les histoires qu'il aime tant, comme lorsqu'il les raconter à son frère et à sa sœur ou à ses copains du village. Peu à peu, les histoires referont briller la petite lumière qui se trouve en chacun des enfants et qui s'était presque éteinte à cause de cette vie de confinement et de dur labeur. Pour autant, Gopal doit rester sur ces gardes car parmi ces enfants, certains n'hésiteront pas à rapporter au Patron que Gopal enfreint les règles. S'il l'apprenait, il pourrait punir l'enfant, en lui interdisant de manger, en le fouettant ou en le transférant dans une autre fabrique où le travail serait plus dur. Malgré tout, Gopal espère retrouver la lumière du jour et retrouver sa famille.
"Garçons sans noms" est un roman qu'il donne un premier aperçu sur le travail des enfants mais également celui de la migration massive provenant des campagnes.
C'est un roman très bien écrit et qui se lit facilement. Il permet de prendre conscience de la dure réalité qu'est de travailler lorsqu'on est un enfant.
C'est un livre jeunesse mais qui peut très bien se lire par n'importe quel public.

Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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