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Critique de PHAM


Une existence traditionnelle et heureuse s'offre à Leela, jeune fille de treize ans choyée par sa famille, aimant les saris colorés et les bijoux qui tintent à ses poignets. La mort par piqure de serpent de son mari avec lequel elle n'a pas encore vécu mais avec lequel elle est liée telle une épouse véritable, vient mettre un terme à cette sérénité. Les traditions qui peuvent être des liens fins comme de la soie entre les êtres deviennent un carcan. Veuve, elle doit vivre recluse pendant un an, avoir les cheveux rasés et porter un sari couleur de boue, celui de la veuve qui, jamais ne pourra se remarier, jamais ne pourra avoir une existence sans subir l'opprobre de toute la société. Des perspectives qu'elle n'imaginait pas s'offrent toutefois à Leela dans la prison qu'est devenue la demeure familiale : une femme qui fut son professeur vient lui donner des cours, son frère est de son côté et la société indienne vit un tournant avec les lois des Anglais qui corroborent l'injustice, se donnent des droits iniques soulevant ainsi contre eux la résistance des habitants dirigée par Gandhi qui prône par la non - violence le refus de la soumission à l'oppresseur. Au coeur de ces tourments, les esprits évoluent et c'est dans les couleurs de l'Inde, les parfums de cuisine, le soleil et la pluie de la mousson, les travaux des champs et les livres subversifs que se jouera le destin d'une femme attachante et ouverte au changement.
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