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Critique de Osmanthe
Ce 3ème tome du poids des secrets est jusqu'à présent mon préféré...5 étoiles !
On y découvre cette fois les origines de Mariko Takahashi. Si au premier tome on retenait d'elle l'épouse infidèle, elle apparaît ici sous un jour nouveau, qui suscite la compassion et la rend nettement plus sympathique. Un secret est révélé : elle est une zaïnichi, une étrangère, coréenne, chose inconnue de son propre fils Yukio et de toute sa descendance !
En 1923, à la suite du gigantesque séisme du Kanto qui détruisit Tokyo, les japonais profitent de la confusion pour exterminer les ressortissants coréens luttant pour l'indépendance de leur pays d'origine, colonie japonaise. La mère de Yonhi Kim la renomme Mariko Kanazawa et la laisse dans une église aux mains d'un prêtre amoureux des hirondelles (Tsubame), avant de disparaître. Mariko ne reverra jamais sa mère, et devra rester longtemps muette pour ne pas trahir ses origines.
Elle devra attendre vers la fin de sa vie pour faire décrypter par une vieille coréenne le journal que sa mère lui a laissé et découvrir l'identité de son père...
Cet épisode est superbe. Le sort de cette petite fille abandonnée et solitaire est émouvant, le ton est juste, ne sombrant pas dans une légère facilité larmoyante qu'on sentait poindre parfois dans Hamaguri. Une très grande place est faite à la nature, aux fleurs, aux oiseaux, rendant une atmosphère très poétique.
Et une fois de plus, Aki Shimazaki n'hésite pas à appuyer là où cela fait mal dans l'histoire de son pays d'origine et dans la mentalité nippone.
On y découvre cette fois les origines de Mariko Takahashi. Si au premier tome on retenait d'elle l'épouse infidèle, elle apparaît ici sous un jour nouveau, qui suscite la compassion et la rend nettement plus sympathique. Un secret est révélé : elle est une zaïnichi, une étrangère, coréenne, chose inconnue de son propre fils Yukio et de toute sa descendance !
En 1923, à la suite du gigantesque séisme du Kanto qui détruisit Tokyo, les japonais profitent de la confusion pour exterminer les ressortissants coréens luttant pour l'indépendance de leur pays d'origine, colonie japonaise. La mère de Yonhi Kim la renomme Mariko Kanazawa et la laisse dans une église aux mains d'un prêtre amoureux des hirondelles (Tsubame), avant de disparaître. Mariko ne reverra jamais sa mère, et devra rester longtemps muette pour ne pas trahir ses origines.
Elle devra attendre vers la fin de sa vie pour faire décrypter par une vieille coréenne le journal que sa mère lui a laissé et découvrir l'identité de son père...
Cet épisode est superbe. Le sort de cette petite fille abandonnée et solitaire est émouvant, le ton est juste, ne sombrant pas dans une légère facilité larmoyante qu'on sentait poindre parfois dans Hamaguri. Une très grande place est faite à la nature, aux fleurs, aux oiseaux, rendant une atmosphère très poétique.
Et une fois de plus, Aki Shimazaki n'hésite pas à appuyer là où cela fait mal dans l'histoire de son pays d'origine et dans la mentalité nippone.
