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Critique de HundredDreams


"Wasurenagusa" est le nom du myosotis en japonais, symbole du souvenir. le titre prend tout son sens à la fin du roman.

L'auteure a une écriture simple, belle et très épurée, toujours aussi agréable à lire. En quelques mots, légers ou profonds, émouvants, doux ou tragiques, elle nous parle de sujets profonds comme le poids des traditions et de l'entourage, la pression sociale, le courage pour s'émanciper, la honte face au problème de stérilité.
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Dans ce quatrième volet du « poids des secrets », on retrouve plusieurs personnages des tomes précédents, comme Mariko et Yukio, mais très succinctement. Dans ce tome-ci, le narrateur est Kenji Takahashi, le père adoptif de Yukio.
Il se livre de manière très pudique sur ses liens étroits avec sa nounou Sono, sa responsabilité d'héritier, ses parents attendant de lui qu'il ait une descendance, ses problèmes de fertilité, sa rencontre avec Mariko, une femme « d'origine douteuse » qui va le sauver de sa solitude et de sa dépression, le rejet de ses parents suite à son mariage contre leur avis.
J'ai trouvé du charme à cet homme. J'ai aimé sa tendresse, sa bonté, mais aussi sa force pour se libérer de l'emprise de ses parents.
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Dans les tomes précédents, j'avais trouvé très intéressant d'insérer l'histoire du Japon dans le récit. J'aurais aimé que Kenji Takahashi porte un regard sur la position du Japon en Mandchourie, qu'il nous parle de son travail, de ses souvenirs de guerre, de déportation dans un camp de travaux forcés en Sibérie ou de son retour au Japon.
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Ce quatrième volet est une belle suite qui continue à tisser des liens entre les personnages de cette pentalogie. Aki Shimazaki nous révèle des secrets et des non-dits auxquels on ne s'attend pas. La fin est très surprenante.
Le quatrième tome est peut-être celui qui m'a le moins plu, mais c'est tout de même un beau roman dont je vous conseille la lecture.
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