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Critique de palamede


« Ma femme doit être heureuse avec moi : riche, gentil et généreux. Nous vivons ensemble depuis vingt-trois ans sans problème particulier. Elle n'est pas au courant pour mes maîtresses. Peu importe. Pour moi, ces relations extérieures ne sont que des aventures. »

Étonnant et déplaisant est cet homme qui s'aime, se vante et méprise quelque peu les femmes qu'il collectionne comme des faire-valoir sans âme ni sentiments. Pourtant il se pourrait que derrière tant d'arrogance il se cache une grande souffrance. Même si ce n'est pas une excuse Gorô, qui va se révéler démuni face à l'adversité, est un homme blessé qui s'est construit autour d'un traumatisme de l'enfance.

Au delà du portrait d'un être qui s'admire tel Narcisse (Suisen) se mirant dans l'eau — une attitude qui cache souvent un manque de confiance en soi — Aki Shimazaki dénonce avec sensibilité et grâce une société japonaise compétitive et exigeante qui impose à l'individu, l'honneur primant, de sauver les apparences au risque de se perdre.

« Vous connaissez l'histoire de Narcisse ? Amoureux de son reflet dans l'eau, il y est tombé et s'est noyé. »
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