Coelacanth, tome 1

Hisano et Kentaro sont délégués de classe. Ils apprennent qu'un professeur de maths a été tué et sont entendus par la police, qui tente de cerner le personnage. La police réquisitionne les affaires du professeur en question, mais Kentaro se débrouille pour récupérer son lecteur, confisqué par ledit professeur. En revoyant un magazine, Hisano revoit l'image qui a marqué à tout jamais son enfance : une explosion de gaz à laquelle elle a échappé grâce à un garçon aux vêtements tachés de sang qui l'avait percutée avec son vélo. Suite à cet accident, elle avait gardé en porte-bonheur une petite écaille issue d'un poudrier. Et voilà qu'elle va recroiser le chemin de ce garçon ! Hisano est constamment en train de se poser des questions, et sa conscience se matérialise dans le manga sous la forme d'un mouton. Dans le même temps, Kentaro découvre que son lecteur a été utilisé pour enregistrer des conversations mettant à mal la réputation du professeur : on y apprend qu'il faisait appel aux services de prostituées mineures…
Un premier tome assez troublant, où on devine des connexions entre certains faits et personnages, sans en savoir plus sur leur nature exacte. L'histoire met en scène des ados qui ont eu une enfance difficile qui est toujours ancrée dans leur mémoire. Les dessins sont réussis et traduisent bien l'ambiance un peu particulière du manga. le titre choisi fait référence à un groupe de poissons ; je suppose qu'il faut trouver là un lien avec l'écaille porte-bonheur de l'héroïne. Espérons que le second et dernier tome ne sera pas trop expéditif.