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Critique de Agillian
Bienvenue dans l'univers crasseux et austère de la Mégapole, la dernière cité encore habitable sur une terre polluée à l'extrême. Des robots et des humains à l'espérance de vie limitée s'y entassent, survivant péniblement. Mais ils ne sont pas seuls, et des monstres mutants, les ersatz, hantent les bas-fonds de la cité. C'est dans cette ambiance nauséabonde que nous découvrons la belle Misha, jeune fille solitaire dévastée par la disparition de son meilleur ami quelques années plus tôt, très vite rejointe par le robot morphing Reborn qui ne la quittera plus.
Ce premier tome ne manque pas de qualité, l'univers est riche et le scénario original, on peut néanmoins déplorer certaines faiblesses, pour ce qui est des personnages notamment.
Le plus gros point faible en ce qui me concerne est relatif à Misha, l'héroïne, qui a peinée à me convaincre et à m'émouvoir. Malgré un passé de toute évidence complexe et éprouvant, ainsi qu'une capacité d'empathie exceptionnelle, j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de profondeur ; mais on ne fait que la découvrir pour l'instant et j'espère qu'elle gagnera en intérêt à mesure que l'histoire avancera.
En revanche gros point fort du côté des antagonistes, les ersatz. Ces créatures mutantes sont véritablement terrifiantes et sordides, les graphismes rendent extrêmement bien leurs purulentes difformités et je suis curieuse de voir ce qu'ils pourraient donner en version colorisée.
Les combats sont eux aussi vraiment bien rendus, très lisibles, et la confrontation entre la froide mécanisation des morphing et la répugnance organique des ersatz est tout simplement parfaite ; à elle seule elle semble résumer les différentes forces en puissance dans ce monde post-apocalyptique.
C'est un bon début, assez prometteur même si pas mal de choses peuvent encore être améliorées. Je demande à voir, et j'espère que la suite saura me séduire à 100 %.
Ce premier tome ne manque pas de qualité, l'univers est riche et le scénario original, on peut néanmoins déplorer certaines faiblesses, pour ce qui est des personnages notamment.
Le plus gros point faible en ce qui me concerne est relatif à Misha, l'héroïne, qui a peinée à me convaincre et à m'émouvoir. Malgré un passé de toute évidence complexe et éprouvant, ainsi qu'une capacité d'empathie exceptionnelle, j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de profondeur ; mais on ne fait que la découvrir pour l'instant et j'espère qu'elle gagnera en intérêt à mesure que l'histoire avancera.
En revanche gros point fort du côté des antagonistes, les ersatz. Ces créatures mutantes sont véritablement terrifiantes et sordides, les graphismes rendent extrêmement bien leurs purulentes difformités et je suis curieuse de voir ce qu'ils pourraient donner en version colorisée.
Les combats sont eux aussi vraiment bien rendus, très lisibles, et la confrontation entre la froide mécanisation des morphing et la répugnance organique des ersatz est tout simplement parfaite ; à elle seule elle semble résumer les différentes forces en puissance dans ce monde post-apocalyptique.
C'est un bon début, assez prometteur même si pas mal de choses peuvent encore être améliorées. Je demande à voir, et j'espère que la suite saura me séduire à 100 %.
