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Critique de Andrea2
Ce qui fait de nous des humains en société tiendrait à quoi à votre avis ?
C'est un peu la question qui nous est posée en creux dans ce deuxième volume des aventures tokyoïtes de nos frères extraterrestres.
Trouver un job, sortir avec une fille, consommer, s'habiller à la mode, c'est bien joli, c'est matériellement ce qui nous fait un peu rentrer dans l'âge "adulte", qui nous place dans une norme rassurante, au moins dans une société consumériste. Mais que dire des sentiments ? De tout ce qui n'est pas superficiel, vitrine sociale convenue ? Un alien comme Fuyunosuke l'apprendra à sa grande surprise.
L'envie, la jalousie, la peur de perdre, n'est-ce pas un signe d'autant plus profond de son immersion parmi les humains que tout ce qu'il a pu accumuler et tous les signes matériels ou les échanges sociaux convenus qu'il a pu avoir, la face obscure d'un mot que que chacun connaît au moins en théorie : l'amour ? L'amour peut-il être simple et lumineux dans une telle société ? C'est probablement ce que le troisième volume nous dira. Pour l'heure, nos deux frères en découvre quelques facettes, dans le cadre d'une narration qui sait toujours aussi bien doser gravité et légèreté, humour et sérieux.
Encore une fois, Shinzo Keigo nous amène avec une parfaite décontraction vers des réflexions bien moins superficielles qu'il n'y parait.
C'est un peu la question qui nous est posée en creux dans ce deuxième volume des aventures tokyoïtes de nos frères extraterrestres.
Trouver un job, sortir avec une fille, consommer, s'habiller à la mode, c'est bien joli, c'est matériellement ce qui nous fait un peu rentrer dans l'âge "adulte", qui nous place dans une norme rassurante, au moins dans une société consumériste. Mais que dire des sentiments ? De tout ce qui n'est pas superficiel, vitrine sociale convenue ? Un alien comme Fuyunosuke l'apprendra à sa grande surprise.
L'envie, la jalousie, la peur de perdre, n'est-ce pas un signe d'autant plus profond de son immersion parmi les humains que tout ce qu'il a pu accumuler et tous les signes matériels ou les échanges sociaux convenus qu'il a pu avoir, la face obscure d'un mot que que chacun connaît au moins en théorie : l'amour ? L'amour peut-il être simple et lumineux dans une telle société ? C'est probablement ce que le troisième volume nous dira. Pour l'heure, nos deux frères en découvre quelques facettes, dans le cadre d'une narration qui sait toujours aussi bien doser gravité et légèreté, humour et sérieux.
Encore une fois, Shinzo Keigo nous amène avec une parfaite décontraction vers des réflexions bien moins superficielles qu'il n'y parait.
