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Critique de Bellonzo


Ce polar israélien tendance corruption des élus m'a semblé d'une grande banalité. Trop de personnages dans cette histoire où rien ne manque, mafia locale avec vieux parrains, policière trop proche d'un élu, escort girls, sbires au coin de la rue. Tout ça ne vaut pas 20 shekels. Encore faut-il connaître le taux de change du shekel. Qu'apprend-on dans Oranges amères? Que Tel-Aviv ne représente guère Israel. Mais le pays est si minuscule que je peine un peu à croire à une telle distance spirituelle entre la métropole branchée et la ville moyenne de Petah Tikva 200 000 habitants à quelques dizaines de kilomètres. J'adore les grands auteurs israéliens, Yehoshua, Appelfeld, Oz, Grossman, si riches et si douloureux. Là mes vacances littéraires là-bas sont un peu ratées. Manque sérieusement d'une ambiance, thriller, urbaine, ou rurale d'ailleurs. Les courts chapitres défilent sans que l'on s'attache ni aux vieux mafiosi mode sioniste, ni au couple virtuel fliquette-fils du maire sortant, ni aux autres candidats à la mairie. Aucune allusion aux colons ni aux voisins palestiniens. Bien sûr on n'est pas à Jerusalem, jamais citée. Mais quand même on n'est pas non plus hors du temps.

Voilà. Tout est dit en ce qui me concerne. Cet article ne restera pas dans les annales. Au moins évitera-t-il le mensonge de la quatrième de couv. qui trouve ce polar haletant. J'ai peu haleté. Allez!
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