>
Critique de Frutoso
Amis soixantenaires et plus, ce livre est pour nous.
Kay revient de l'enterrement de son père, soulagée de ce poids qu'il fut durant dix ans. Atteint de la maladie d'Alzheimer il a gâché dix années de sa vie et de celle de sa mère. Je vous passe la description détaillée du vieux sénile, ce n'est pas très ragoûtant !!!
C'est donc ce soir là que son mari Cyril, médecin, va lui faire LA proposition : se suicider à quatre-vingt ans, afin d'éviter un délabrement écoeurant, des soucis aux enfants et des frais médicaux à l'état ( Cyril est travailliste !) Ce jour là ils ont la cinquantaine
Arrive l'année des quatre-vingt ans de Kay et là ... douze possibilités (plutôt onze), douze chapîtres qui se lisent vite, parfois gaiement, parfois ...moins
C'est bien pensé, bien écrit.
La morale de l'histoire me semble- t- il est : pas de sel dans la vie sans la mort.
Le denier chapitre est le plus beau.
Petit bémol, le chapître onze est à mon sens en trop, et le temps passé chez le Dr Mimi un peu long.
Remarquons que l'auteure souligne bien le caractère bougon de l'homme vieillissant avec toutes ses certitudes, et celui beaucoup plus gai et honnête des femmes. Ce n'est pas une généralité, mais...
Bonne lecture à tous , à dans quelques années !!!
Kay revient de l'enterrement de son père, soulagée de ce poids qu'il fut durant dix ans. Atteint de la maladie d'Alzheimer il a gâché dix années de sa vie et de celle de sa mère. Je vous passe la description détaillée du vieux sénile, ce n'est pas très ragoûtant !!!
C'est donc ce soir là que son mari Cyril, médecin, va lui faire LA proposition : se suicider à quatre-vingt ans, afin d'éviter un délabrement écoeurant, des soucis aux enfants et des frais médicaux à l'état ( Cyril est travailliste !) Ce jour là ils ont la cinquantaine
Arrive l'année des quatre-vingt ans de Kay et là ... douze possibilités (plutôt onze), douze chapîtres qui se lisent vite, parfois gaiement, parfois ...moins
C'est bien pensé, bien écrit.
La morale de l'histoire me semble- t- il est : pas de sel dans la vie sans la mort.
Le denier chapitre est le plus beau.
Petit bémol, le chapître onze est à mon sens en trop, et le temps passé chez le Dr Mimi un peu long.
Remarquons que l'auteure souligne bien le caractère bougon de l'homme vieillissant avec toutes ses certitudes, et celui beaucoup plus gai et honnête des femmes. Ce n'est pas une généralité, mais...
Bonne lecture à tous , à dans quelques années !!!
