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Critique de Bazart


Pour moi, le plus grand livre que j'ai pu lire au cours de l'année 2008.
Il faut qu'on parle de Kevin se compose exclusivement de lettres écrites à son mari, une femme qui y retrace la vie avant même sa conception ,pendant et après de son fils responsable d'un carnage dans son école.

Eblouissant de maitrise et de perfection, c'est un livre qui ne peut laisser personne indemne après la lecture. On ressent comme un vrai coup de poing aux tripes devant cette histoire parfaitement menée dont les rouages vous broient petit à petit le coeur.

Face à cette peinture sans concession aucune ,mais également pleine de sensibilité de l'héroïne de sa relation avec son fils, le roman n'oublie pas également d'aborder en toile de fond la société américaine en général, et notamment le port d'armes gratuit et cette violence banalisée qui fait qu'un adolescent peut entrer dans un lycée et y ouvrir le feu, mais tout cela est décrit sans aucun manichéisme et simplisme, ce qui rend ce livre poignant de bout en bout, jusqu'à un final absolument bouleversant.
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