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Critique de drichard


Très chers amis est un « roman Covid » qui se situe en 2020, aux USA, pendant le confinement et la présidence de D. Trump. Sacha Senderovski, écrivain à succès, mais un peu en perte de vitesse, décide d'accueillir dans sa « datcha », une maison entourée de 5 pavillons satellites dans la campagne proche de New York, une belle brochette d'intellos urbains plutôt CSP + ou ++ composée d'amis, fils d'immigrés comme lui, d'une ancienne étudiante et de l'Acteur, (avec un grand A), dont il a absolument besoin financièrement pour que soit tirée de son roman une série TV.
Sacha prépare tout en achetant force victuailles et force alcools et se réjouit de recréer une sorte de colonie, semblable à celle où il a vécu lors de son enfance de russe fraîchement immigré. Tout semble bien débuter, on mange ensemble, on boit beaucoup, on parle, on s'amuse, on se promène dans la campagne et l'Acteur arrivé dans les temps est presque supportable.
Et puis, comme le confinement dure, les rapports se gâtent, des intrigues amoureuses se nouent (l'Acteur + la femme de Sacha, l'Acteur + l'ex étudiante, l'ex étudiante + un autre ami de Sacha… etc.) puis se brisent, suscitant tensions et jalousie, basées parfois sur des rancoeur plus anciennes. le climat est alourdi par un voisinage inquiétant car plutôt « trumpien »et hostile à la présence de ces bobos urbains et par l'action amplificatrice des réseaux sociaux qui suivent certains membres de la communauté.
Ces tensions entraînent disputes, ruptures, départs, retrouvailles et même un drame et une recomposition finale… Bref, devant tant de péripéties, on se dit : quelle belle histoire !
Mais en fait, c'est plus moyen ! Ce roman présenté comme « un des plus drôle » de l'auteur, ne l'est pas vraiment sauf pour de courts passages. Et pour son contenu, même si l'écriture est brillante, on cause beaucoup, on dissèque les sentiments, on saute d'une période à l'autre, en se perdant dans les souvenirs, on étire certains épisodes, frôlant parfois l'artificiel et le caricatural et objectivement, on finit par s'ennuyer en attendant la fin, peu convaincante !
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