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Critique de Miralb


Je dois l'avouer, à la fin de la lecture de ce roman j'ai eu une petite poussière dans l'oeil !
Il a été écrit 5 ans avant l'affaire des missiles de Cuba et il prend un relief particulier en ce moment.
Nous sommes à Melbourne en 1963 et là-haut, dans le nord, les Russes, les Chinois et quelques autres dont les Egyptiens décident d'afficher leurs capacités de nuisance, mais juste un peu pour, en quelque sorte, montrer qui pisse le plus loin.
Mais, Oups ! les belligérants se sont trompés sur celui qui a lancé les premières bombes au cobalt et voilà comment cela a commencé...
Et donc, nos Australiens, qui n'y sont pour rien, attendent que les vents leur apportent la radioactivité qui a détruit toute vie sur le reste de la planète.
Ce qui est extraordinaire dans ce roman, c'est la dignité de chacun, son flegme tout britannique.
Jusqu'au dernier jour on ira boire son porto dans son club, on ira faire du ski, pêcher à la cuillère, participer à une course automobile.
Pour ma part, je ne crois pas un seul instant à ce scénario. Je crois plutôt au pillages, aux incendies, aux viols, aux vols, à une humanité ayant perdu toute dignité justement, laissant libre court à ses instincts les plus bas.
Certains, certes, agiront peut-être avec cette élégance, mais seront entourés de barbares.
Il n'empêche que j'ai beaucoup apprécié ce roman, son côté à la fois réaliste et utopiste.
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