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Critique de Khelone
Voici mon retour sur cette excellente lecture !
Le roman est divisé est plusieurs parties : la première pose les choses en douceur, tandis que les suivantes se concentrent chacune sur un homicide. Apparemment certains trouvent le début un peu long, pour ma part je le trouve parfait. En fait, on commence par découvrir le personnage d'Arnaud dans son quotidien avant que tout parte clairement en cacahuète 😅
Et je trouve cette étape parfaitement gérée par l'auteur, ni trop longue ni trop courte pour que l'effet soit à son paroxysme ! Tout le long de ces premiers chapitres, on peut facilement s'identifier au personnage sur certains points, c'est un homme "lambda" et... c'est ce qui fait peur pour la suite 😱😱
En effet, au début Arnaud est un homme qui pourrait correspondre à n'importe qui : un collègue, un ami, un voisin... nous ? Il est installé dans sa routine un peu "métro, boulot, dodo", une routine qui le rassure mais en même qu'il ne supporte plus, une vie de famille bien installée mais plutôt morne entre un couple qui n'a plus de passion et un ado qui semble déjà ne plus rien attendre de la vie.
La narration est à la première personne et dès le début, on voit à quel point le personnage est cynique, sexiste voire même misogyne. Mais du coup, j'avoue, parfois très drôle dans ses pensées 🤣 Il faut aimer ce genre d'humour, c'est sûr que le livre n'est pas pour tout le monde 😇
Puis un élément vient perturber son quotidien : il tue quelqu'un mais malgré lui. Puis ceci va se produire plusieurs fois... malgré lui ou non ! Ce qui est fascinant, c'est la mauvaise foi d'Arnaud et sa capacité à se trouver des excuses ! Notamment pour un homicide, le premier je crois où il commence à se dire que c'est de sa faute, puis en réfléchissant un peu il se dit que non. Il n'a pas totalement tord sur le fond, mais il abuse un peu voire beaucoup. Il est vraiment fort cet Arnaud 😂
La fin est logique, mais ce qui m'a surpris est la façon dont ça se produit. Et j'avoue que je suis globalement content que ça se passe comme ça, Arnaud est légèrement remonté dans mon estime, même si, évidemment, on ne changera plus notre antihéros et qu'il agit plus par égoïsme qu'autre chose quand on regarde bien 😅 Après une autre fin m'aurait plu d'avantage encore, mais le livre aurait été immoral à 100% 😈
Au niveau de la plume de l'auteur, j'ai trouvé le texte extrêmement fluide. le fait d'être principalement dans la tête de notre personnage, il utilise plutôt un style oral, familier, parfois vulgaire mais qui correspond parfaitement à Arnaud et aux faits. Mais parfois, le vocabulaire est assez poussé, avec des mots et expressions que je ne connaissais pas forcément. Mais ça ne m'a pas ralenti pour autant dans la lecture, j'ai trouvé le mariage langage familier / soutenu très intéressant.
J'avais noté deux points négatifs, mais qui sont tous deux en passe d'être rectifiés, donc j'en suis très content. Je ne vais pas détailler plus ici du coup, puisque l'auteur est actuellement en train de corriger ces points.
Conclusion : "Meurtrier malgré moi" est un très bon livre mais qui n'est pas fait pour tout le monde. En effet, il faut aimer les romans à l'humour noir et les antihéros parce que clairement, notre personnage principal est très loin d'être moralement irréprochable. Pour ma part, j'ai beaucoup rigolé lors de ma lecture, et la fin, logique, a tout de même réussi à me surprendre dans sa concrétisation, même si Arnaud s'est encore une fois montré fidèle à lui-même dans le fond 😈 Les deux petits points négatifs sont en cours de correction, donc si vous aimez les livres de ce genre, je vous conseille d'attendre un petit peu que ces derniers détails soient réglés, puis de foncer l'acheter car ce livre vaut vraiment le coup ! Il s'agit du premier roman de l'auteur et je suis vraiment curieux de le relire à nouveau 😊
Le roman est divisé est plusieurs parties : la première pose les choses en douceur, tandis que les suivantes se concentrent chacune sur un homicide. Apparemment certains trouvent le début un peu long, pour ma part je le trouve parfait. En fait, on commence par découvrir le personnage d'Arnaud dans son quotidien avant que tout parte clairement en cacahuète 😅
Et je trouve cette étape parfaitement gérée par l'auteur, ni trop longue ni trop courte pour que l'effet soit à son paroxysme ! Tout le long de ces premiers chapitres, on peut facilement s'identifier au personnage sur certains points, c'est un homme "lambda" et... c'est ce qui fait peur pour la suite 😱😱
En effet, au début Arnaud est un homme qui pourrait correspondre à n'importe qui : un collègue, un ami, un voisin... nous ? Il est installé dans sa routine un peu "métro, boulot, dodo", une routine qui le rassure mais en même qu'il ne supporte plus, une vie de famille bien installée mais plutôt morne entre un couple qui n'a plus de passion et un ado qui semble déjà ne plus rien attendre de la vie.
La narration est à la première personne et dès le début, on voit à quel point le personnage est cynique, sexiste voire même misogyne. Mais du coup, j'avoue, parfois très drôle dans ses pensées 🤣 Il faut aimer ce genre d'humour, c'est sûr que le livre n'est pas pour tout le monde 😇
Puis un élément vient perturber son quotidien : il tue quelqu'un mais malgré lui. Puis ceci va se produire plusieurs fois... malgré lui ou non ! Ce qui est fascinant, c'est la mauvaise foi d'Arnaud et sa capacité à se trouver des excuses ! Notamment pour un homicide, le premier je crois où il commence à se dire que c'est de sa faute, puis en réfléchissant un peu il se dit que non. Il n'a pas totalement tord sur le fond, mais il abuse un peu voire beaucoup. Il est vraiment fort cet Arnaud 😂
La fin est logique, mais ce qui m'a surpris est la façon dont ça se produit. Et j'avoue que je suis globalement content que ça se passe comme ça, Arnaud est légèrement remonté dans mon estime, même si, évidemment, on ne changera plus notre antihéros et qu'il agit plus par égoïsme qu'autre chose quand on regarde bien 😅 Après une autre fin m'aurait plu d'avantage encore, mais le livre aurait été immoral à 100% 😈
Au niveau de la plume de l'auteur, j'ai trouvé le texte extrêmement fluide. le fait d'être principalement dans la tête de notre personnage, il utilise plutôt un style oral, familier, parfois vulgaire mais qui correspond parfaitement à Arnaud et aux faits. Mais parfois, le vocabulaire est assez poussé, avec des mots et expressions que je ne connaissais pas forcément. Mais ça ne m'a pas ralenti pour autant dans la lecture, j'ai trouvé le mariage langage familier / soutenu très intéressant.
J'avais noté deux points négatifs, mais qui sont tous deux en passe d'être rectifiés, donc j'en suis très content. Je ne vais pas détailler plus ici du coup, puisque l'auteur est actuellement en train de corriger ces points.
Conclusion : "Meurtrier malgré moi" est un très bon livre mais qui n'est pas fait pour tout le monde. En effet, il faut aimer les romans à l'humour noir et les antihéros parce que clairement, notre personnage principal est très loin d'être moralement irréprochable. Pour ma part, j'ai beaucoup rigolé lors de ma lecture, et la fin, logique, a tout de même réussi à me surprendre dans sa concrétisation, même si Arnaud s'est encore une fois montré fidèle à lui-même dans le fond 😈 Les deux petits points négatifs sont en cours de correction, donc si vous aimez les livres de ce genre, je vous conseille d'attendre un petit peu que ces derniers détails soient réglés, puis de foncer l'acheter car ce livre vaut vraiment le coup ! Il s'agit du premier roman de l'auteur et je suis vraiment curieux de le relire à nouveau 😊
