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Critique de Lierre


Comme je m'appelle Aurore, j'ai été dûment biberonnée à La belle au bois dormant.
Aujourd'hui encore, ce titre exerce sur moi une attirance toute conditionnée:
J'imagine déjà l'opulente odeur des roses, la morsure des ronces, la…

Comment ? Rien de tout cela ici ? Rien des codes visuels, tactiles ou olfactifs de ce conte ?
Ah, c'est de la science-fiction. On suit l'enfance d'Aurore, qui a tout de même été pourvue des dons de beauté et d'intelligence par quelques savants fous.
On pourrait la penser chanceuse, si elle ne portait pas également, comme à l'habitude, une malédiction. Point de long sommeil, mais de terribles cauchemars dans lesquels elle traque, hache en main, un malheureux adolescent.

Bon, ce n'est pas vraiment ce que j'espérais trouver, mais j'aurais pu en dire “pourquoi pas”, si l'exécution (du livre, pas du massacre à la hache) ne m'avait pas parue si maladroite.
La plume n'est pas très belle. Elle est amusante, car québécoise, donc parfois incongrue (“elle ferma la lumière”). le texte est plutôt décousu et mal rythmé.
Beaucoup de scènes de gore/sexe ont l'air d'avoir été placées pour suivre l'esprit de la collection plutôt que pour ajouter à l'intrigue (qui aurait pourtant bien eu besoin d'être étayée.)

Les ficelles sont assez grossières et il est un peu trop simple de deviner où le roman nous mène.

(Bechdel:
Deux femmes au moins portent un nom : oui
Et discutent entre elles : oui
D'autre chose que d'un ou des hommes: non)
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