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Critique de Pitiponks


J'ai reçu Miserabilis grâce à la dernière Masse Critique de Babelio et, après lecture, je peux vous dire que je ne regrette pas du tout d'avoir sélectionné ce livre. En réalité, il ne s'agit non pas d'un roman mais d'un recueil de trois nouvelles, trois « histoires terrifiantes » ainsi qu'indiqué sur la couverture.

D'ailleurs en parlant de couverture, remarquons que l'apparence du livre-objet est assez chouette. Un sorte de noir et blanc, une touche de rouge, une belle image entre zones floues et traits nets. Un mystérieux tentacule de poulpe dans le background ajoute un côté étrange à cette couverture mais ne gâche pas du tout son effet.

Mais revenons au contenu : j'ai dévoré les trois nouvelles. Anthony Signol a une écriture directe et efficace, qui nous fait rentrer directement dans le vif du sujet. En même pas une page, il arrive à brosser le portrait de plusieurs personnages de manière très réussie : il en dit assez pour cerner le personnage mais ne s'étale pas et va droit au but. Ça tombe bien puisque nous sommes dans une nouvelle. J'ai beaucoup aimé l'ambiance assez dark de ces histoires, bien que je sois déçue de ne pas avoir eu plus peur que ça. Je m'attendais à flipper à mort, comme quand j'avais 12 ans et que je lisais des romans de la Collection Peur Bleue, mais ça n'a pas vraiment été le cas. A la rigueur je peux vous avouer avoir ressenti une certaine dose d'angoisse dans la nouvelle Gallica… et qui du coup se trouve être ma préférée des trois. Si je devais donner un ordre de préférence aux autres nouvelles, je pense que je placerais Eternité en deuxième position, et Rédemption en troisième position (bien qu'assez proche de la deuxième place). J'ai beaucoup aimé le personnage principal d'Éternité et l'ironie du sort dans Rédemption. J'ai été légèrement déçue par les chutes des histoires, que j'espérais plus « coup de poing »… alors qu'on la voit arriver d'assez loin, ce qui est dommage. Par exemple, dans Rédemption j'avais bien compris dès le départ qui était la femme. Dans Éternité, rien que le titre nous fait deviner pourquoi le monde est différent. Mais bon… il est vrai que je n'avais pas tout-tout deviné. En plus, j'ai adoré les scénarios, très différents les uns des autres, et très captivants. Je pense qu'Anthony Signol a le sens du scenario car ses histoires tiennent la route, sont solides et bien menées et conservent l'intérêt du lecteur non-stop.

En bref, chaque nouvelle est un vrai plaisir de lecture et malgré des chutes moins spectaculaires qu'on aurait pu l'espérer, chaque histoire nous entraîne avec une facilité presque déconcertante dans une ambiance dark et étrange à souhait. Je regrette quand même un petit peu de ne pas avoir eu plus peur que ça… mais j'essaierai peut-être de lire L'Aube des Fous, du même auteur. Les frissons seront peut-être au rendez-vous cette fois-ci :-)
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