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EAN : 9782917032558
256 pages
Les Ardents éditeurs (27/10/2014)
4.22/5   16 notes
Résumé :
Rédemption Jack a un vice. Il traque les femmes et les prend. Il vole leur âme et leur chair. Ce soir, la chasse est ouverte, sa proie est terrorisée. Mais le crime, pour une fois, n aboutira pas. Parce qu une autre femme, une qu il n a pas choisie, une différente des autres, se met en travers de son chemin... Très vite, Jack prend conscience de l étendue de son pouvoir. Et lorsqu elle lui demande de commettre un acte encore plus effroyable, il ne peut refuser. Gali... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai reçu Miserabilis grâce à la dernière Masse Critique de Babelio et, après lecture, je peux vous dire que je ne regrette pas du tout d'avoir sélectionné ce livre. En réalité, il ne s'agit non pas d'un roman mais d'un recueil de trois nouvelles, trois « histoires terrifiantes » ainsi qu'indiqué sur la couverture.

D'ailleurs en parlant de couverture, remarquons que l'apparence du livre-objet est assez chouette. Un sorte de noir et blanc, une touche de rouge, une belle image entre zones floues et traits nets. Un mystérieux tentacule de poulpe dans le background ajoute un côté étrange à cette couverture mais ne gâche pas du tout son effet.

Mais revenons au contenu : j'ai dévoré les trois nouvelles. Anthony Signol a une écriture directe et efficace, qui nous fait rentrer directement dans le vif du sujet. En même pas une page, il arrive à brosser le portrait de plusieurs personnages de manière très réussie : il en dit assez pour cerner le personnage mais ne s'étale pas et va droit au but. Ça tombe bien puisque nous sommes dans une nouvelle. J'ai beaucoup aimé l'ambiance assez dark de ces histoires, bien que je sois déçue de ne pas avoir eu plus peur que ça. Je m'attendais à flipper à mort, comme quand j'avais 12 ans et que je lisais des romans de la Collection Peur Bleue, mais ça n'a pas vraiment été le cas. A la rigueur je peux vous avouer avoir ressenti une certaine dose d'angoisse dans la nouvelle Gallica… et qui du coup se trouve être ma préférée des trois. Si je devais donner un ordre de préférence aux autres nouvelles, je pense que je placerais Eternité en deuxième position, et Rédemption en troisième position (bien qu'assez proche de la deuxième place). J'ai beaucoup aimé le personnage principal d'Éternité et l'ironie du sort dans Rédemption. J'ai été légèrement déçue par les chutes des histoires, que j'espérais plus « coup de poing »… alors qu'on la voit arriver d'assez loin, ce qui est dommage. Par exemple, dans Rédemption j'avais bien compris dès le départ qui était la femme. Dans Éternité, rien que le titre nous fait deviner pourquoi le monde est différent. Mais bon… il est vrai que je n'avais pas tout-tout deviné. En plus, j'ai adoré les scénarios, très différents les uns des autres, et très captivants. Je pense qu'Anthony Signol a le sens du scenario car ses histoires tiennent la route, sont solides et bien menées et conservent l'intérêt du lecteur non-stop.

En bref, chaque nouvelle est un vrai plaisir de lecture et malgré des chutes moins spectaculaires qu'on aurait pu l'espérer, chaque histoire nous entraîne avec une facilité presque déconcertante dans une ambiance dark et étrange à souhait. Je regrette quand même un petit peu de ne pas avoir eu plus peur que ça… mais j'essaierai peut-être de lire L'Aube des Fous, du même auteur. Les frissons seront peut-être au rendez-vous cette fois-ci :-)
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Merci aux éditions "Les Ardents Editeurs" et à Babelio pour la découverte de ce livre.

Tout d'abord j'ai adoré cette couverture en noir et blanc avec un soupçon de rouge (ça rappel un peu la liste de Schindler) et en bonus le marque page qui va avec à l'intérieur (le top !).

Trois histoires, 250 pages que j'ai lu en 2 jours donc autant vous dire que l'on se laisse prendre à chaque fois par l'intrigue.
Le qualificatif d'Histoires terrifiantes est un peu exagéré à mon goût (à moins que je me sois habituée à ce genre là), je les qualifierais plutôt d'intrigantes, déroutantes mais ce n'est pas non plus atroces (sauf peut-être quelques scènes dans GALICA).
Les 3 scénarios sont originaux, on attend de connaître le dénouement avec impatience, les personnages sont spéciaux et les lieux aussi étonnants les uns que les autres.

Le seul petit bémol pour moi a été la fin de l'histoire de GALICA, un peu inachevée. Je me suis dis à la fin tout ça pour ça... un peu dommage. Sinon pour des histoires courtes, je les trouve assez complètes et pas mal développées.

Dans REDEMPTION, le personnage principal est un être abject mais l'auteur arrive quand même à nous mettre dans sa peau et l'on se demande ce que l'on ferait à sa place. La fin est triste et étonnante.

Dans GALICA, nous nous retrouvons perdu au beau milieu de l'Antarctique avec Anna et un sacré problème sur les bras. L'idée est ingénieuse, ce qui se passe là-bas peut être qualifié de terrifiant mais on reste un peu sur notre faim comme je l'ai dit précédemment.

Dans ETERNITE, j'ai trouvé l'idée géniale. Simon est un personnage très attachant qui se retrouve aussi paumé que nous dans ce nouveau monde et en plus la fin est superbe.

Au final, j'ai passé un super moment avec des histoires très originales et prenantes. 3 ce n'était pas assez, à la fin on en veut encore.
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Une préface de Maud Mayeras c'est une jolie surprise pour moi, j'aime énormément cette auteure et son talent.
J'ai donc commencé ma lecture en toute confiance.
Un roman noir avec un brin de fantastique qui regroupe trois nouvelles, j'aime par dessus tout le noir, j'aime le fantastique quand il est bien amené avec subtilité et j'aime les écrits courts comme les nouvelles.


Jack, le sale type par excellence est le genre d'homme que l'on souhaiterait voir balancer au bout d'une corde.
Sa spécialité : le viol.
Lors d'une agression il va être coupé net par un être particulier, qui va lui proposer un deal pour se racheter.
Les choses ne vont pas forcément se dérouler comme il l'aurait souhaité.

L'auteur a une vision de la femme qui me plait, fait involontairement rare de la part de nos écrivains la femme reste la victime par excellence.
Dans cette première nouvelle la femme est présentée comme une warrior, la féministe que je suis s'est vu ronronner de plaisir à certains moments.
Je dirais que cette première découverte littéraire est aussi cruelle que surprenante donc c'est ok pour moi.


Norman revient à la base blessé, Anna tente de recoudre les plaies tant bien que mal à l'aide d'un médecin de l'équipe de scientifiques, appelé en visio et resté à Concordia.
Ils sont six, coincés par la neige à Galica où ils enchaînent analyses et études et s'entendent à la perfection.
Toutefois depuis le retour de Norman, les événements s'accélèrent et entame violemment l'ambiance, le comportement de ce dernier devient inquiétant, la peur et la panique s'installent...

Un huit clos oppressant, mon cerveau a sacrément mouliné, je me suis demandée tout au long comment l'histoire allait se terminer.
A qui se fier ?


Simon est un gentil garçon, différent, il fait tout ce que lui dit de faire et ce jour là il était au fond d'une profonde cavité quand une détonation l'a recouvert en parti de roches.
Il s'est vu mourir et quand enfin il parvient à s'extraire et à rejoindre la surface, tout a changé et ces nombreux changements n'augurent rien de bon...

Une fois de plus surprise et enthousiasmée par le final.
Toutes diversifiées, aux sujets totalement différents, lectures pour le coup courtes et distrayantes, le nouveau roman de l'auteur vient de sortir et je compte bien me le procurer et ne pas en rester là.
D'ailleurs le principe des nouvelles est réitéré, j'aime.
Une fois la dernière page tournée je me suis dit que l'imagination de certaines personnes pouvait être sans limite.
Dans le cas présent Anthony Signol m'a transportée à travers ses histoires et j'ai cru voir le pays d'Oz avec son magicien mais en version noire.

Lien : http://leshootdeloley.blogsp..
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Pour résumer ce deuxième opus, je reprendrais les idées talentueusement développées dans la préface par Maud Mayeras:

Rédemption évoque les nouvelles fantastiques ou les séquences télévisées des "contes de la crypte" (présentées par une excellente marionette squelette ricannant de ses blagues funébres). Avec un coté "diabolique" et si pour une fois la fin me paraissait évidente, j'ai quand même été surpris par les motifs de la mystérieuse femme (et j'adore etre surpris par une histoire)

Galica évoque sans hésitation "the thing" de Carpenter avec son infection menaçant des scientifiques isolés dans une base arctique (et aussi un épisode d'X-files...)

Eternité n'aurait pas fait tache dans la fabuleuse série "Twillight Zone" ("La 4ième Dimension) avec son "twist ending" (retournement final) qui nous laisse songeur quand à la destiné du personnage.

D'excellentes références donc que reconnaitront les amateurs de (bon) fantastique. Pour ceux à qui cela ne parle pas forcément je résumerai ça par un simple: "c'est très bien, lisez les"

Un deuxième livre qui confirme le premier. Et un auteur vraiment prometteur.

Lien : http://leslivresdemavie.over..
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De manière générale je ne suis pas très fan des prologues, mais j'ai adoré celui-ci, Maud Mayeras nous raconte comment elle a rencontré l'auteur tout en nous en disant peu, ce qui met déjà un certain mystère en place. Elle nous raconte ensuite brièvement comment elle a ressenti les histoires, le tout en nous préparant psychologiquement à avoir peur, un peu comme les "Chair de poule" ou les "Contes de la crypte" à la TV avec le cadavre, qui rien qu'avec sa petite introduction nous avait déjà préparé à avoir peur.

Rédemption:
J'ai aimé le tout début de l'histoire, la mise en place disons. Et puis vient la rencontre centrale du récit et j'ai trouvé qu'elle était très longue, et j'ai commencé à me demander si j'allais vraiment passé un bon moment. Mais finalement l'auteur reprend en main son histoire et elle devient vraiment intéressante. La conclusion était celle à laquelle je m'attendais même si l'explication n'est pas comme je l'avais pensé, elle est plus intelligente et du coup beaucoup plus jouissive en un sens.

Galica:
J'ai littéralement adoré Galica. C'est horrible, glauque, flippant et palpitant mais qu'est-ce que c'est bon ! J'ai eu quelques doutes au début, car je n'étais pas très fan du commencement sous forme de journal. Mais plus l'histoire avance et plus elle monte en puissance ! C'est vraiment ma préféré des trois et j'ai clairement eu un coup de coeur pour celle-ci. Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire d'horreur qui réussisse à me transporter dans son univers et ce fut vraiment un plaisir.

Éternité:
J'ai trouvé Simon très touchant mais c'est sûrement l'histoire que j'ai la moins aimé des trois. Elle met beaucoup trop de temps à démarrer pour un dénouement plutôt rapide. Je n'ai pas réussi à m'impliquer dedans et c'est dommage. Cependant c'est l'histoire la plus original des trois. C'est d'ailleurs un peu tiré par les cheveux mais pourquoi pas après tout. Il faut savoir avoir l'esprit ouvert.

Au final, les histoires sont agréables et originales et changent de ce que j'ai l'habitude de lire. L'auteur use d'une écriture plaisante avec un vocabulaire varié. le seul bémol étant qu'aucune des fins ne m'a surprise mais ça ne m'a pas empêcher de passer un bon moment.
Petit bonus, vous verrez (une fois que vous aurez lu le livre) qu'il y a une référence à chacune des histoires dans la couverture et je trouve ça amusant.
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