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Critique de julienleclerc45


Dès les premières pages, Florent Silloray nous plonge dans une autre époque, celle lointaine des Etats-Unis des années 1970. Les couleurs et les traits des personnages rappellent des images de cinéma. L'auteur puise dans les références de cinéma pour parler de son personnage principal, cet homme qui a forgé quelques mythes du grand écran. Il y a donc une logique visuelle qui s'installe avec des allers-retours entre les années 1970 et la vie de Cooper. Il y a un charme suranné dans ces images du passé. Cela fait ressortir la figure très charismatique de Cooper. Il déploie toute une énergie à monter ses projets en conservant une élégance très séduisante.
Cooper bénéficie d'un traitement très intéressant. Il est mis en scène dans son monde et parfois isolé des autres, sur fond blanc. Il y a une manière de rappeler la part très mystérieuse de ces êtres biographiques. Malgré toutes les informations récoltées, il y a quelque chose qui nous échappe. Cela évite l'hagiographie et prépare toutes les nuances essentiels pour cette biographie. Cooper était militariste, anticommuniste et a soutenu le maccarthysme. Florent Silloray explore toutes les zones complexes du personnage, la fin venant amplifier la complexité du personnage. On peut noter la beauté des dialogues. Il y a une véritable tendresse entre les deux personnages, ce qui va de l'admiration au respect en passant par la confidence. C'est un échange de regards sur le monde et la page consacrée à La Prisonnière du désert est absolument magnifique, habitée par toute l'émotion du cinéma.
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